Découvrez le parcours peu commun de Morgane, étudiante en prépa ECG ayant marqué l’histoire des concours en refusant le les écoles du Top 5 pour rejoindre Rennes School of Business !
Bonjour Morgane peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Morgane, j’ai 20 ans et je viens d’une petite ville provençale en région PACA. J’ai suivi mes études au lycée Thomas Edison à Lorgues avant de les poursuivre en prépa à Dumont d’Urville à Toulon en voie ECG. On a tendance à dire que je suis opiniâtre : je ne lâche jamais rien.
Pourquoi as-tu fait le choix de la classe préparatoire ?
J’ai fait le choix de la classe préparatoire car je n’avais pas d’idées précises de ce que je voulais faire de ma vie professionnelle. Je ne savais pas ce qu’était une classe préparatoire avant d’avoir vu mon conseiller d’orientation. C’est en découvrant que j’adorais les mathématiques et les sciences économiques et sociales, et que j’avais d’assez bons résultats qu’il me l’a conseillée. Sachant que la prépa allait m’ouvrir de nombreuses portes et que cette voie était réputée pour être laborieuse, j’ai directement foncé et ai adoré relever le défi.
Quelles notes as-tu obtenu lors des épreuves écrites ?
Lors des épreuves écrites, j’ai eu beaucoup de surprises (qu’elles soient bonnes ou mauvaises…). J’ai réussi à être admissible à l’emlyon avec 15 en dissertation de culture générale, 13 en ESH, ce qui correspondait à mes notes habituelles. Là où j’ai été plutôt contente (et surprise) c’est d’avoir eu 14,50 en mathématiques et 11,33 à maths 2. Et enfin pour les notes qui m’ont un peu plus déçues, c’est avec 10 en contraction de texte, 11 en anglais (LV1), et 12 en italien (LV2). Globalement j’ai eu des notes similaires pour les autres écoles.
Après les écrits, comment as-tu préparé les oraux ?
Après les écrits, ce qui m’a le plus aidé à la préparation de mes oraux a été de m’entraîner avec mes professeurs ainsi qu’avec des intervenants provenant d’écoles de commerce. Dès lors, j’ai pu ajuster ma présentation pour l’entretien personnel grâce à ces nombreux conseils et retours. De même en langue, où j’ai pu m’entraîner sur plusieurs sujets et perfectionner mon vocabulaire. A l’inverse d’autres élèves préparationnaires, je n’ai pas fait de fiches : pour l’entretien de personnalité je préférais avoir mes lignes directrices en tête et ne rien rédiger pour que cela soit plus naturel et authentique à l’oral, et pour les langues, je me suis avant tout basée sur les connaissances que j’avais emmagasinées tout au long de ma prépa.
Tu es admissible dans TOUTES les écoles jusqu’à emlyon, quelle réaction as-tu eu ?
J’ai avant tout été surprise : certes je visais le meilleur que je pouvais donner de moi-même à l’écrit mais je ne visais pas d’écoles en particulier. Je m’étais beaucoup entraînée sur les maths EDHEC tout au long de l’année et cela reste ma plus grande déception d’avoir raté cette épreuve au concours… Donc je ne m’attendais pas à avoir quand-même eu une école du TOP 5. Toutefois, après ma joie, j’ai tout de suite reçu une vague de pression pour m’encourager à intégrer cette école car « c’est une école du TOP 5, tu ne peux pas laisser passer cette opportunité ». Or ce n’était pas mon choix. Bien que je reste fière, avec mon parcours, d’avoir réussi à obtenir toutes les écoles jusqu’à l’emlyon
Comment as-tu construit ton tour de France ?
Pour mon tour de France je n’ai pas voulu m’encombrer et passer énormément d’école, je suis allée à l’essentiel. J’ai d’abord commencé avec KEDGE Marseille et SKEMA Sophia Antipolis qui étaient des écoles qui me plaisaient et étaient les plus proches de chez moi. Puis je suis montée à Rennes, qui était mon école coup de cœur. Et j’ai fini par l’emlyon, afin d’être sûre que je ne la voulais vraiment pas. Je voulais passer Audencia et NEOMA mais je n’ai pas pu à cause de problèmes logistiques.
Une anecdote, un fait marquant pendant ton tour de France ?
Lors de mon premier entretien de personnalité à KEDGE Marseille, j’ai eu la chance de tomber avec un membre du jury qui partageait l’un de mes centres d’intérêts, à savoir la plongée sous-marine, avec qui j’ai donc pu bien sympathiser. Et à la fin de l’entretien, il m’a demandé, sans que cela n’influe ma note, quelles écoles j’avais eues et laquelle je voulais. Évidemment, comme tous, il a été surpris de mon choix et n’a pas arrêté de me taquiner quant au fait que j’aurai dû choisir Lyon même face à KEDGE.
Et là, gros coup de cœur à Rennes School of Business peux-tu nous en dire plus ?
J’avais déjà jeté mon dévolu sur RSB avant même d’y faire mes oraux. Tout d’abord pour son aspect international, le fait d’avoir beaucoup d’étudiants et de professeurs étrangers et surtout d’avoir l’ensemble des cours dispensés en anglais. De plus, il y avait plusieurs parcours et diplômes qui me plaisaient en lien avec la RSE. Enfin, d’autres détails, comme les associations qui sont obligatoires pour tous, et qui sont donc très prises au sérieux, avec par exemple des événements spécialement créés pour récolter des dons, comme Fast qui a été le plus gros donateur de Sarthe pour le Téléthon. Ou encore le fait qu’il y ait la possibilité d’apprendre la langue des signes en LV3, qui me passionne particulièrement. Enfin, et avant tout, je m’y suis sentie bien, avec des élèves qui me ressemblent, avec qui j’ai pu partager, et qui m’ont même donné l’envie d’intégrer la fanfare de l’école par exemple.
Lire plus : Comment se traduit l’international à Rennes SB ?
Quelles ont été tes notes lors des différentes épreuves orales ?
A l’oral, aux entretiens de personnalité, j’ai eu 19,50 et 18,50 à RSB et KEDGE respectivement, et 16 et 15 à SKEMA et l’emlyon. Pour les langues, c’est plus contrasté : j’ai eu 19 en anglais et 12 en italien pour ECRICOME, et ensuite l’inverse pour BCE, j’ai eu environ 13 en anglais et 17 en italien.
Au moment de la procédure SIGEM, tu privilégies RSB au TOP 5, quelles sont les raisons qui ont motivé ton choix ?
Comme je le disais, j’avais déjà eu mon coup de cœur pour RSB, qui s’est renforcé lors de mes oraux. De même pour l’emlyon, mes ressentis ont été affirmés, je ne m’y suis pas sentie à ma place. Ainsi, malgré beaucoup de désapprobations, j’ai fait le choix qui me paraissait le meilleur pour moi, et qui me rendrait la plus heureuse.
Le mot de la fin…
J’aimerai que mon histoire montre que même si le classement n’est pas là par hasard, il est important de se faire confiance et de faire des choix qui nous sont propres, de choisir une école aussi parce qu’elle nous plaît, est à notre image, et où on se sent bien. Et que, peu importe l’endroit d’où l’on vient, toutes les portes s’ouvrent à nous à condition de chercher à les ouvrir ! Les opportunités ne dépendent que de nous (pas nécessairement du nom de l’école…).
Lire plus : Tout savoir sur le SIGEM 2023
