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Stéphanie – Intégrer HEC après une prépa ECT

Sommaire

Rencontre avec Stéphanie Zhang, qui a intégré HEC Paris. Après un baccalauréat STMG spécialité gestion/finance, elle a choisi de faire une classe préparatoire ECT au Lycée Turgot à Paris.

 

Comment se sont passées tes années au lycée ?

Mon année de seconde s’est très mal passée pour des raisons personnelles et j’ai, de ce fait, été très absentéiste. Après cette année particulière, j’ai finalement opté pour un baccalauréat STMG. J’ai choisi cette filière car il y avait des matières plus concrètes comme le droit et le management. Le fait d’avoir des matières que j’aimais m’a motivé et a redonné de l’élan dans mon travail.

 

Quels résultats as-tu eu au bac ?

J’ai eu 17,27 au baccalauréat avec 20 dans ma spécialité (gestion/finance) ainsi qu’en management.  

 

Comment as-tu connu la prépa ?

Mes professeurs ont joué un rôle important au lycée puisqu’ils m’ont remis dans le droit chemin. C’est finalement eux qui m’ont fortement orientée vers la prépa.

 

En entrant en prépa, savais-tu où tu mettais les pieds ?

Je me souviens de mon premier jour en prépa, le proviseur avait fait un discours et avait dit « Bienvenue en enfer, mais cet enfer c’est vous qui l’avez choisi ! ». C’était donc mon choix. Mentalement je m’étais préparée à vivre les pires années de ma vie mais cela s’est mieux passé que prévu. Je m’étais préparée à avoir une charge de travail conséquente par rapport au lycée.

 

Comment s’est passée ta première année ? Quelle était ta méthode de travail ?  

Lors de mes années de lycée, j’avais déjà acquis un bon rythme et des bonnes méthodes de travail donc ça a été plutôt facile au niveau méthodo en prépa. En semaine, je ne travaillais quasiment pas car les journées de cours étaient assez longues et je trouvais ça contre-productif de se rajouter du travail en rentrant chez soi le soir. Je préférais me reposer et relire quelques fiches pour apprendre un peu de vocabulaire par exemple et arriver en forme le lendemain, plutôt que de faire un DM jusqu’à minuit et arriver fatiguée en cours. Le week-end, j’allais à la bibliothèque pour travailler avec des deuxièmes années qui m’aidaient dans les matières où j’avais des difficultés. La plupart du temps, je fichais mes cours de la semaine et je préparais mes colles et mes DM. Ma première année s’est globalement bien passée malgré quelques moments de stress et de manque de motivation.

        

Avais-tu des matières où tu excellais ? Où tu avais des difficultés ?

Je n’avais pas de matières où j’excellais, mais je réussissais à garder un niveau moyen partout sauf en maths où j’avais de grosses difficultés lors de ma première année (aux alentours de 5 de moyenne). En deuxième année, cela s’est mieux passé et j’ai réussi à garder une moyenne aux alentours de 11.

 

Comment as-tu abordé les vacances d’été entre la première et la deuxième année ?

J’étais en Chine pendant deux mois et il y a eu un mois entier où je travaillais tous les jours et je reprenais tout le programme de première année. Je pense que c’est important de travailler et ne pas se relâcher pendant les vacances. Toutefois, il faut aussi faire un break pour mieux entamer la deuxième année.

Pendant cette période je n’ai négligé aucune matière. Comme j’avais plus de facilités en management et en droit, je me suis permise de moins les travailler. Pendant les grandes vacances, c’est le moment de faire un point sur sa situation, de savoir quelles sont nos forces et nos faiblesses et de les corriger au plus vite. J’ai aussi fait beaucoup de contractions, de synthèses d’économie, de QRA, d’exercices de maths etc… pour arriver en deuxième année avec de bonnes bases dans chaque matière. (Profitez des grandes vacances pour mettre en pratique tout ce que vous avez appris en première année !)

 

Comment as-tu appréhendé ta deuxième année en termes de rythme de travail et de méthode ? 

Toujours sur la même lancée qu’en première année, je n’avais pas la motivation de travailler en semaine. J’ai gardé l’habitude d’aller à la bibliothèque le week-end pour travailler. Finalement, ma deuxième année a été marquée par la Covid et le confinement m’a permis de beaucoup travailler les annales qui ont été d’une aide précieuse.

 

Quelle a été ta plus grande force pour réussir en prépa ? Qu’est-ce qui aurait pu te jouer des tours ?

Je pense que ma plus grande force est la persévérance. Le fait de ne pas avoir lâché pendant ces deux ans malgré de gros moments de relâchement est ce qui m’a permis d’arriver là où je suis ! Et je pense que le manque de confiance en moi aurait pu me jouer des tours car cela me paralysait et je me disais que je ne pouvais pas y arriver par moment, peu importe les efforts que je pouvais fournir. Mais grâce à la persévérance j’ai su me reprendre et continuer malgré mes inquiétudes.

 

Qu’est-ce qui t’as le plus plu lors de ta prépa ?

C’est les amis qu’on se fait en prépa. Dans ma promo il y avait une bonne ambiance, on organisait beaucoup de choses entre nous et c’est ce qui nous permettait de nous évader de la prépa. Après il y a aussi l’apport de la prépa au niveau culturel et personnel.

 

Quels enseignements tires-tu de ta prépa ? Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

D’un point de vue méthodologique, la prépa m’a permis d’apprendre à gérer plusieurs choses en même temps, d’être synthétique, de savoir gérer mon stress et d’avoir une autre vision du monde grâce aux connaissances que l’on acquiert.

 

Comment se sont passés tes concours ?

Cette année a été particulière car on avait les concours Ecricome et BCE qui s’enchaînaient. Je me souviens que les Ecricome m’avaient épuisée mentalement. Donc, en commençant les épreuves BCE, je n’étais pas dans l’ambiance du concours. J’avais l’impression de tout faire de travers car j’étais très fatiguée, surtout lors de l’épreuve de philo d’HEC du mardi matin. Finalement, j’ai essayé de donner le meilleur de moi-même même si à certains moments, j’avais l’impression d’être à côté de la plaque… Tout ça pour vous dire que même si vous avez le sentiment que vous avez raté, il est très difficile de juger son travail a posteriori. Ainsi, il ne faut pas qu’une mauvaise impression pollue les épreuves suivantes.

 

Les notes de Stéphanie : 

Ses notes BCE : 

Ses notes ECRICOME : 

Si tu avais un/des conseil(s) à donner aux ECT et aux autres préparationnaires en général, quel(s) serai(en)t-il(s) ?

Face à la difficulté n’abandonnez pas ! Ne vous dites pas que vous n’y arriverez pas car c’est en pensant cela que l’on n’y arrive pas !

Ensuite, il faut aussi savoir prendre du temps pour se reposer. On ne travaille pas efficacement tout le temps, il y a des jours où il vaut mieux se reposer. Lorsqu’on n’arrive pas à travailler il faut essayer de se cultiver tout en se divertissant (par exemple en regardant The Crown sur Netflix pour la civilisation anglaise et apprendre du vocabulaire, se familiariser avec la langue ou encore regarder Suits, pour se plonger dans l’univers juridique).

Et surtout : faites des annales, lisez des rapports de jury pour savoir ce que l’on attend de vous pour ne pas refaire les mêmes erreurs, lisez des copies de concours sur Mister Prépa etc…

 

Dernier conseil : travaillez efficacement, privilégiez la qualité à la quantité ! Mieux vaut travailler quatre heures et être très productif, plutôt que de « travailler » dix heures mais en étant à moitié sur son tel. Ayez une bonne hygiène de vie, écoutez-vous, motivez-vous et surtout, ayez confiance en vous !

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Hugo Nicaise
Etudiant à l'EDHEC Business School après une prépa ECT, je vais tâcher de vous aider au mieux dans votre préparation ! Si tu as des questions n'hésite pas à passer en MP : @nicaisehugo sur Insta ou Hugo Nicaise sur Facebook et LinkedIn !