Découvre sans plus attendre les deux analyses des sujets de Culture Générale Ecricome 2021 ! Les candidats ont cette année eu le choix entre deux sujets : un étant en lien direct avec le thème de l’année 2021, à savoir l’animal et le second sur une sujet plus libre.
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L’analyse se passe en 3 temps :
- Les erreurs à éviter
- Comment bien définir le sujet ?
- Deux exemples de plan
Les principaux points de discrimination des copies :
- Considérer le sujet « la vie animale » au lieu de « qu’est-ce qu’une vie animale ».
- Exclure l’homme
- Ne pas définir l’ensemble des termes du sujet « qu’est-ce que », « une vie » et « animale »
- Passer à côté d’un des termes les plus important : le « une »
2. Bien définir le sujet
La définition des termes du sujet :
Tous les termes du sujet doivent être définis ! Nous pouvons alors lister des définitions (les définitions doivent absolument être introduites dans votre copie et cela de façon élégante : ne pas faire une liste comme ci-dessous) :
- « animal » : Utilisez ici les définitions apprises tout au long de l’année en mentionnant le questionnement de l’appartenance de l’homme à la classe des animaux.
- « vie » : C’est tout d’abord le fait de vivre, donc un état (« être en vie »). Mais c’est aussi l’animation qui nourrit tout organisme, animaux ou végétaux, de la naissance jusqu’à la mort. Dès lors, si la vie paraît être un état sur une durée, il est légitime de questionner les moyens et activités d’un être vivant au cours de cette durée.
- « une » :
- 1ère interprétation : Petit retour à vos cours de collège / lycée, « une » est un déterminant indéfini. Il ne faut donc pas confondre « une vie animale » avec « la vie animale » (cette même phrase peut être écrite dans votre copie pour montrer que vous n’allez pas tomber dans le piège). La valeur de ce déterminant indéfini est justement de ne pas définir singulièrement ce dont on parle (prise de recul, par exemple : « une copie » ≠ « la copie »).
- 2ème interprétation : Une, deux, trois, quatre… Bref, vous avez compris « une » possède aussi une valeur de dénombrement. Parler à un moment dans la copie de ceux qui pensent que les animaux possèdent plusieurs vies pourrait alors être valorisé (si toutefois cela est bien introduit).
- « qu’est-ce que » : Questionne l’ontologie « d’une vie animale ». Autrement dit, on questionne l’essence : le « quoi », le « qui », le « comment », le “qu’est ce que ça vaut” …
Quelques idées à développer pour problématiser :
- Pourquoi parle-t-on d’une vie animale et non pas de « la vie animale » ?
- Comment caractériser une vie animale ?
- Comment délimiter une vie animale ?
- La vie animale est-elle différente de la vie humaine, si oui à quel niveau ?
- La mort d’un animal est-il synonyme de la fin de sa vie ?
- Tous les animaux ont-ils une même vie ?
- Combien y a-t-il de vie animale ?
Plan n°1 : Un premier plan davantage axé sur la délimitation temporelle d’une vie animale.
Accroche 1 : On peut judicieusement faire une référence à Charles BAUDELAIRE, Fleurs du mal, « Une charogne » (1869) développée dans l’article L’animal en références culturelles #1 sur le site de Mister Prépa.
A) Une vie animale, l’aube de toute animation
Transition : Une continuation de la vie animale après la mort ne serait-elle pas possible ? (cf. l’idée d’animal-trophée de Ernest HEMINGWAY, Le Vieil Homme et la Mer (1952))
B) Une vie animale après la mort
Transition : Une vie animale ne pourrait-elle pas être au service d’autres ? (on pourrait évoquer le cycle de l’Un et du Multiple d’Empédocle)
C) La vie animale : un cycle de vie et de mort, une succession de vies animales
Conclusion : Il n’y a donc pas « une » vie animale, mais bel et bien une multitude de vies animales au service de la vie animale.
Ouverture : Reprise de l’analyse de l’accroche sous l’angle de vue du symbole de la vie persistant même encore après la disparition de la fleur d’une vie.
Plan n°2 : Un deuxième plan davantage axé sur la distinction l’ambivalence de nature de la vie des différents organismes
Accroche 2 : Entre chasseur et chassé, la référence à Herman MELVILLE, Moby Dick (1851), ne permettrait-elle pas de poser les jalons d’une vie animale commune et pourtant si différente ?
A) Une vie animale, les caractéristiques d’un être vivant
Transition : Une classification des animaux ne permettrait-il pas d’évoquer plusieurs vies animales ?
B) Parler d’une vie animale serait illusoire, il y en aurait une multitude
Transition : Dès lors, si le concept « d’une vie animale » apparait trop restrictif, ne pourrions-nous pas reconsidérer le sujet sous l’angle de « la vie de l’animale » ?
C) La vie animale ne serait-elle pas simplement la Vie ?
Conclusion : Ici la conclusion serait plus ou moins similaire à la précédente.
POUR VOIR L’ANALYSE DU SUJET 2 DE CULTURE GÉNÉRALE ECRICOME 2021