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Comment travailler le programme d’A/L pendant l’été ?

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Les vacances d’été ont déjà bien commencé. Si elles représentent l’occasion rêvée de souffler après une année d’hypokhâgne ou de carré, elles peuvent également être une source d’angoisse. On se met parfois soi-même la pression en se disant qu’il faut travailler, car sinon les autres risquent de prendre trop d’avance. En réalité, ce n’est pas aussi simple ! Voici donc quelques conseils pour préparer sa rentrée sereinement.

 

I. Une préparation à la khâgne : du repos avant tout

    Les vacances doivent rester des vacances ! Ce n’est pas en travaillant tout l’été qu’on rentrera premier à l’ENS, au contraire !  Il est nécessaire de se reposer pour être en forme et tenir le choc de l’année qui arrive, beaucoup plus intense que l’hypokhâgne. Les vacances d’été sont donc la bonne période pour se divertir et essayer des loisirs que l’on n’a pas encore pu essayer.

    Pour allier l’utile à l’agréable, vous pouvez lire des livres de littérature française que vous aviez envie de lire, pour le plaisir, sur la plage ou à l’heure de la sieste. Ces lectures pourront vous resservir dans d’éventuelles disserts. En tout cas, nous déconseillons de se surcharger de travail, plus particulièrement les dix jours avant la rentrée. La rentrée de khâgne est en général intense, et il est préférable d’arriver le plus frais et reposé possible. Essayez-donc de faire vos voyages, activités et fêtes fatigantes plutôt avant le 25 août, pour marquer un vrai temps de repos les derniers jours avant septembre.  

 

 

II. Comment commencer à travailler le programme en douceur ?

Pour prendre un peu d’avance et ne pas être noyé en khâgne, il peut être utile de commencer à préparer le programme. Et préparer ne veut pas dire apprendre tout le programme ! Voici quelques conseils, matière par matière. Attention, rien n’est obligatoire, encore une fois l’essentiel est d’être reposé. Vous pouvez donc piocher parmi ces conseils, selon vos besoins.

 

Français : c’est peut-être la matière qui mérite le plus d’être traitée pendant l’été. Nous vous conseillons de lire ou regarder toutes les œuvres du programme et de votre spé. Pour gagner beaucoup de temps, gardez toujours un petit crayon à papier près de vous et soulignez ou encadrez les tournures, phrases ou passages qui vous semblent intéressants, surtout par rapport aux thèmes de l’année. Vous aurez ainsi un éventail d’exemples déjà préparés pour vos futures dissertations, il n’y aura plus qu’à les apprendre dès septembre. D’ailleurs, cela peut être l’occasion de commencer à apprendre par cœur certains poèmes ou passages des oeuvres : plus on les connaît tôt et plus vite on sera capable de les citer en disserts. Et on connaîtra ainsi plus de poèmes pour le concours que si on avait commencé à en apprendre en fin d’année. Ce par coeur peut devenir ludique : apprenez un poème – ou un extrait intéressant s’il est trop long – de Ponge tous les trois jours par exemple.

 

Histoire / Géographie : l’histoire est une matière avec énormément de par cœur, ce n’est pas la peine de se surcharger la mémoire dès l’été : on risque d’avoir tout oublié en septembre. Préparez plutôt une frise chronologique des dates clés de la période, et dessinez une carte de la Russie et de l’URSS avec les principales villes et régions, pour être à l’aise dès le début d’année sur les toponymes qui seront mentionnés. En géographie, il est également préférable d’apprendre à l’avance la cartographie des villes, États et régions des États-Unis. Vous pouvez par exemple dessinez des cartes à la main, pour retenir plus facilement. 

 

Langues vivantes et langues anciennes : pas la peine d’en faire trop. On peut réviser sa grammaire si on a des lacunes, mais apprendre un peu de nouveau vocabulaire et lire dans la langue suffit pour l’été. Pour les langues anciennes, pourquoi pas lire des récits mythologiques et des tragédies en français pour se familiariser sur les auteurs connus et leurs œuvres. Vous pouvez par exemple lire Les Métamorphoses d’Ovide, un récit de Pline ou de César, ou encore quelques tragédies de Sophocle. Les versions tombent toujours sur les mêmes auteurs,  et plus on a lu leurs livres et plus on risque d’être à l’aise avec la diégèse de ce que l’on doit traduire. De même pour les langues vivantes, il peut être intéressant de lire un ou deux livres en VO. 

 

Philosophie : pas la peine de se surcharger non plus. Vous pouvez lire les livres donnés en lecture d’été par vos professeurs, ou commencer à relire vos cours d’hypokhâgne ou de terminal sur le thème de l’art. Mais l’année est souvent suffisante pour traiter le programme de philosophie. De plus, puisque le sujet étudié est celui de l’art cette année, n’hésitez pas à aller au musée ou à les visiter virtuellement  pour noter dans un cahier les œuvres qui vous marquent. Elles aussi pourront vous servir d’exemples pour vos futures dissertations et colles. 

 

III. Et si on a khubé ?

L’été avant la khûbe est encore plus particulier. Un seul conseil en plus : repos, repos et repos ! Un khûbe arrivera forcément plus fatigué qu’un carré, mais avec plus d’aisance dans sa méthode de travail, et en général avec de l’avance sur le programme. Il est donc mieux de privilégier le repos à la surcharge de travail, pour ne pas rapidement craquer. Pour les khâgneux classiques, apprendre de la grammaire et du vocabulaire en plus dans les langues anciennes peut être une occasion de vraiment se démarquer par rapport aux carrés au concours. 

 

 

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question supplémentaire. Bonnes vacances à tous !

 

 

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Marie Chamalot