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Lilou, normalienne : son recueil de nouvelles après la khâgne

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Forte de ses trois années de classe préparatoire littéraire, Lilou, nouvellement normalienne dans le département Sciences de l’Antiquité au sein de la prestigieuse ENS rue d’Ulm, nous présente son recueil de nouvelles fraîchement édité, Jusqu’au cœur des étoiles. Vous pouvez le retrouver sur le site de Lys bleu éditions mais aussi sur les plateformes de distribution standard comme Amazon, la Fnac ou encore Cultura.

 

 

 

Tu viens de sortir ton recueil de nouvelles, Jusqu’au cœur des étoiles. Tu peux nous en dire un peu plus sur le genre et le contenu de ton livre ?

C’est un livre qui est assez court (environ 160 pages) parce que c’est un recueil de nouvelles : il y en a 21, dont la majorité s’apparentent à de la littérature générale, avec parfois quelques petites incursions du côté de la dystopie ou de la fantasy.

Je ne peux pas donner un résumé global et unique, puisqu’évidemment, toutes les nouvelles abordent des thématiques différentes, et présentent des personnages variés dans des situations diverses, mais il y a tout de même un réel lien entre ces nouvelles : chacune commence par une citation du Petit Prince de Saint-Exupéry, et c’est cette citation qui fournit, d’une manière ou d’une autre, le fil conducteur de la nouvelle. Donc finalement, il y a quand même des symboles et des thèmes cohérents : j’ai beaucoup écrit autour de l’enfance, des rêves et des désillusions, de la nostalgie, mais aussi autour de l’amour sous toutes ses formes, et plus généralement des relations humaines. Et enfin, la mort joue un rôle très important dans le recueil.

 

Quelles ont été tes sources d’inspiration pour écrire ce livre en seulement quelques semaines ?

Mes sources d’inspiration ont été très diverses : trois nouvelles de recueil sont directement inspirées de choses que j’ai pu vivre ou faire, tandis que les thèmes du Petit Prince, qui reste mon livre préféré, sont très présents et m’ont inspiré beaucoup de trames. Je me suis également inspirée de scènes dont j’ai été témoin, de détails qui m’ont interpellée. J’ai aussi repris des thèmes déjà rencontrés dans d’autres livres, et j’ai même écrit une nouvelle en m’inspirant des paroles d’une chanson assez connue. Des sources d’inspiration très variées en somme !

 

Tu es une véritable passionnée! Ce besoin d’écrire est-il viscéral ?

 J’ai toujours eu cette appétence naturelle pour l’écriture, une véritable passion. Je crois que mes premières tentatives d’écriture remontent à la primaire, avec des histoires souvent fantastiques. Entre la 3ème et la 2nde, j’ai fini mon premier roman, que je n’ai finalement jamais réussi à reprendre et à corriger, parce que mon style et mes centres d’intérêt avaient beaucoup changé. C’est à ce moment-là que j’ai commencé les concours de nouvelles, qui m’ont beaucoup apporté : tout en satisfaisant mon besoin d’écrire et mon amour de la compétition, les thèmes imposés aux concours m’ont permis de varier mes idées et mes inspirations, mais aussi d’avoir un regard critique, voire professionnel, sur mes écrits. C’est à cette occasion que j’ai été publiée pour la première fois à 16 ans dans le recueil Prix Clara 2017. Finalement, plus qu’un plaisir, l’écriture reste un besoin pour me sentir bien, extérioriser mes émotions et mes démons, me sentir exister.

 

Tu as fait trois années intensives de classe préparatoire littéraire. Prenais-tu toujours le temps d’écrire en khâgne ?

Cela dépend : Non seulement j’étais tributaire de la charge de travail et de ses variations (évidemment, il est difficile de trouver le temps d’écrire lorsque le concours blanc approche), ainsi que du temps que j’accordais déjà à une autre de mes passions, la natation, mais en plus, j’étais aussi limitée par mes propres phases d’inspiration, ou de page blanche. Pour résumer, j’ai surtout écrit pendant la deuxième moitié de mon hypokhâgne, à partir de mars ; en khâgne, je n’ai que très peu écrit, jusqu’aux fameuses vacances d’été ; puis en khûbe, l’écriture de poèmes a été une manière saine d’extérioriser le stress et les pensées négatives.

 

Un autre livre pour bientôt ?

En effet, oui ! Je viens de terminer un premier jet, que je vais à présent laisser reposer quelques temps, afin de pouvoir revenir dessus pour les potentielles réécritures et corrections avec un regard neuf.  C’est un genre totalement différent, pour différentes raisons : je l’écris avec une co-autrice, et c’est de la non-fiction. Plus exactement, il s’agit d’un témoignage à propos de la santé mentale et des troubles du comportement alimentaire, sujet qui nous tient à cœur toutes les deux et sur lequel nous voulions partager notre expérience afin d’aider d’autres personnes mais aussi afin briser quelques idées reçues qui subsistent.

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Marie Mouret