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L’HGG en ECG : les bonnes habitudes à prendre en deuxième année

Sommaire

En prépa ECG, l’HGG et l’ESH sont des disciplines dans lesquelles il est nécessaire d’investir énormément de temps et pour lesquelles il faut savoir se montrer très efficace. En effet, ces matières arrivent la plupart du temps juste après les maths par ordre de priorité, lorsque l’on étudie les coefficients des concours. Néanmoins, les programmes de ces matières sont très lourds et peuvent facilement submerger les étudiants.

Dans cet article, nous te livrons nos conseils à propos des bonnes habitudes à avoir tout au long de la deuxième année d’ECG en HGG ou ESH.


Lire plus : Oraux ESH et HGG ESCP : les annales pour bien se préparer


Le cours

Les cours d’HGG/ESH sont réputés pour leur densité, leur apprentissage en devenant, par conséquent, redouté des étudiants en ECG. Néanmoins, il n’est pas envisageable en deuxième année de l’esquiver et de toujours repousser le moment de s’y consacrer.

En effet, l’exhaustivité des connaissances qui vous sont données lors d’un unique cours implique qu’après quelques jours sans la moindre lecture de votre cours il sera déjà très difficile (et franchement peu agréable) pour vous de rattraper le temps perdu et d’ingérer autant d’informations d’un coup.

C’est pourquoi il est essentiel de se tenir scrupuleusement à jour dans son apprentissage et de s’atteler à l’apprentissage d’un cours dès le soir même. Fonctionner ainsi est la meilleure manière d’être extrêmement efficace dans l’apprentissage car la mémoire du cours est encore fraîche et vous aurez donc moins d’efforts à fournir pour intégrer les informations.

Il faut garder à l’esprit que l’objectif demeure les concours en fin d’année, ce qui demande forcément travail régulier et optimal. Et c’est mobiliser votre mémoire de long-terme qui vous sera utile pour ces concours et non pas du bachotage la veille d’un DS, après lequel vous aurez de grandes chances d’avoir tout oublié.

Néanmoins, réviser son cours d’HGG/ESH ne se cantonne pas aux chapitres de deuxième année, le cours de première année a aussi son importance. Au cours de l’année, faire un cycle de révisions complet du programme de première année (en étalant bien les chapitres et en accentuant le rythme pendant les vacances) vous sera extrêmement bénéfique et vous permettra d’être bien plus efficace lorsque vous y serez à nouveau confrontés pendant la période de révisions des écrits.


La documentation en autonomie

Si les cours d’HGG/ESH de vos professeurs sont déjà souvent très fournis et vous découragent déjà, il faudra rapidement faire fi de cette impression. Les attendus des concours étant tellement élevés, s’arrêter au cours n’est pas suffisant, ou du moins pas suffisant pour vous démarquer parmi une poignée de candidats.

Ainsi, il faut non seulement être parfaitement au point sur le cours, mais également enrichir vos connaissances par la lecture de manuels en adéquation avec le programme, comme les Atlas ou les Nathan. Ces lectures ne sont pas à considérer comme des redites du cours mais permettent fondamentalement de donner un autre aperçu du cours, d’aborder celui-ci sous un angle différent, et bien entendu de vous donner un panel d’exemples bien plus vaste pour étayer vos dissertations.

En parallèle de ces compléments, il sera également très valorisant dans vos copies de citer des ouvrages ou des auteurs spécialistes du sujet traité, c’est pourquoi ficher des passages (car vous ne pourrez évidemment pas lire les ouvrages en entier) bien choisis est une méthode judicieuse.

De plus, lire la presse est absolument indispensable : d’une part pour enrichir son éventail d’exemples à placer en dissertation, d’autre part pour avoir une vision pertinente et éclairée de l’actualité. Bien souvent, cela aide à placer des accroches en introduction extrêmement valorisantes pour votre copie, car cela met en exergue le fait que vous saisissez la cohérence du sujet par rapport à l’actualité.

Si lire la presse et des ouvrages vous semble un peu barbant, des alternatives plus « ludiques », mais tout aussi efficaces, existent toujours. Le Dessous des cartes notamment en est la parfaite illustration.


S’exercer

Lire des rapports de jury de temps en temps peut également être très utile pour mieux saisir les attentes des correcteurs et voir quelles erreurs des candidats sont fréquemment soulevées par ceux-ci, la finalité étant évidemment de ne pas les reproduire.

Ce travail familiarise naturellement avec le panel de sujets qui existent (certains pouvant s’avérer particulièrement déroutants).

Par ailleurs, si vous considérez que l’HGG ou l’ESH sont des disciplines pour lesquelles s’entraîner n’est pas réellement faisable (reconnaissons que trouver le temps et la motivation de faire une dissertation en autonomie n’est pas chose aisée), détrompez-vous. Nul besoin de rédiger une introduction, un développement et une conclusion pour s’exercer.

Faire un travail d’analyse de sujet est un excellent entraînement. Pendant les vacances ou lorsque vous avez un peu de temps, prenez un sujet, analysez-le sous toutes ses coutures, rédigez une introduction et faites un plan. Regardez ensuite dans la correction les aspects du sujet qui vous auraient échappé ou trop peu attiré votre attention, et également le plan/la problématique suggérés par le corrigé.

Un autre élément important est de dresser un lexique (ou d’en acheter un) des termes qui se retrouvent le plus dans les sujets de concours et d’apprendre une définition pour chacun, ce qui améliorera considérablement votre compréhension des sujets et la richesse de vos analyses.

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Camille Bros-Lacan
Etudiante à l'EDHEC après deux années de classe préparatoire ECS au Lycée Hoche (Versailles), je suis ravie de partager mon expérience, et suis motivée à faire tout mon possible pour vous venir en aide durant votre parcours de préparationnaire.