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Espagnol LV1 IENA 2023 – Analyse du Sujet

Sommaire
analyse sujet espagnol lv1 iena

Découvrez notre analyse du sujet d’espagnol LV1 IENA 2023 ! Vous allez ainsi pouvoir évaluer votre compréhension à propos de cette redoutable épreuve de langue.  

En effet, si vous êtes en prépa ECG, cette épreuve a une grande importance puisque les coefficients qui lui sont accordés par les écoles peuvent être importants. Par exemple, SCBS, ISC Paris et BSB lui consacrent le fort coefficient de 8. De même, IMT-BS, l’INSEEC, Excelia, l’ESC ainsi que Brest Business School lui dédient un fort coefficient, celui de 7. En revanche, si vous êtes en prépa ECT, ces derniers sont moins élevés. En effet, toutes les écoles de la banque de concours donnent le coefficient de 3 à la LV1 IENA, exceptées BSB, Brest Business School ainsi qu’Excelia.

Nous espérons que vous avez cartonné jusqu’à présent et vous proposons de consulter nos conseils, sujets et analyses du concours BCE 2023 ci-dessous. Il ne vous reste plus qu’un jour de concours, bon courage !

POUR VOIR LE SUJET D’ESPAGNOL LV1 IENA 2023

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Analyse du sujet IENA LV1 Espagnol 

 

Cette année le thème du sujet LV1 IENA espagnol était très dans l’actualité espagnol avec un sujet sur la loi de la mémoire concernant ce qu’il s’est passé sous Franco. De nombreuses lois concernant cette période de l’histoire espagnole ont été promulguées, mais il existe encore un grand nombre de débats sur la gestion de cette période. De fait, la version ainsi que les questions d’expressions portaient donc sur cette thématique.

Cette dernière épreuve marquant la fin des épreuves de langues, et la fin des épreuves tout simplement si vous ne passiez pas GEM, ne devait pas vous poser de grande difficulté si vous aviez le vocabulaire nécessaire concernant ce sujet ! La question de l’essai était cependant très précise et pouvait déstabiliser de nombreux candidats.

 

Version :

La version portait donc sur le témoignage de l’auteur de l’article concernant cette loi. Une proposition de traduction pouvait alors être :

Ma première sensation à la vue de l’approbation de la loi, et avant tout avec les débats qui ont précédé son approbation, a été une impression de « déjà-vu » et j’imagine que beaucoup d’autres ont ressenti la même chose : Cette situation nous l’avons déjà vu auparavant. Concrètement, quinze ans avant, avec la loi de mémoire de Zapatero. En effet, quelques mesures incluses aujourd’hui attirent mon attention puisqu’elles étaient déjà en discussion il y a quinze ans, et nous les avions même considérés comme résolus. Les fosses, par exemple, sérieusement, nous en sommes toujours au même point 15 ans après ? Comment l’expliquez-vous aux journalistes européens ? La nouvelle loi promet de remplir tous les objectifs que l’on disait jusqu’à aujourd’hui rempli par la loi antérieure, et que quinze ans plus tard nous avons vérifié que non, que cela est toujours en attente. Sur le papier, les moyens semblaient bien, même très bien. Ensuite, on descend au niveau du détail, de la petite lettre, et tu trouves beaucoup de « commission technique » qui étudiera l’affaire, ajournement des émissions à préciser, des formules indéfinies, et des absences qui expliquent la résistance de certains partenaires du gouvernement.

 

Question de compréhension du texte :

Comme mentionné précédemment, le sujet de la loi de la mémoire en Espagne est un sujet très important car il lève de nombreux débats et ne semble pas convenir aux proches des victimes. Ainsi, le sujet nous pose ici la question suivante :

Comment le journaliste analyse-t-il l’utilité de la loi de la mémoire démocratique ?

Tout d’abord, il fallait bien prendre en compte des éléments qui nous seraient utile de ceux qui ne rentrent pas dans la question. Ici, c’est bien de savoir si la loi de la mémoire démocratique était utile ou non qu’il fallait rechercher au sein du document. Ainsi, on pouvait argumenter que la nouvelle loi ne semblait pas apporter de grandes modifications à la précédente loi concernant ce sujet. En effet, le journaliste montre dans son article que les nouvelles mesures sont en réalité des mesures qui étaient étudiés il y a déjà de cela quinze ans. De plus, au-delà du fait de se concentrer sur la loi en elle-même, il était important de se concentrer sur ce que la loi apporte aux espagnols, et plus précisément aux proches des victimes. Là encore, l’auteur de l’article développait son point de vue et montrait qu’avec ou sans loi les victimes et les personnes qui soutenaient cette cause faisaient en majeure partie le travail eux-mêmes afin de faire reconnaître les horreurs de cette période. Ainsi, même si la loi peut être une petite aide afin de faire avancer les choses, il fallait retenir que c’est avant tout grâce à l’implication des familles et de personnes impliquées qu’avancent les mesures.

 

Question d’expression personnelle (essai) :

L’essai est le moment pour vous de vous démarquer, si jamais vous avez appris des tournures grammaticales compliquées et que vous les maitrisez bien, il était enfin temps de les utiliser ! Si jamais vous souhaitiez jouer la sécurité il fallait alors bien prendre le temps de vous relire, minimiser les fautes autant d’orthographe que de grammaire.

Ici, la question pouvait être comprise de la sorte :

Que vous vient-il à l’idée avec l’affirmation suivante : « la mémoire démocratique, n’est pas quelque chose du passé mais fondamentale dans ce présent régressif » Argumentez votre avis avec des exemples pris dans l’actualité des pays hispanophones.

Je pense que cette question devait être prise dans le sens où les droits régressent et la mémoire que l’on apporte aux évènements du passé aussi. Ainsi, il serait d’abord intéressant de développer le cas de l’exhumation de Franco pour débuter par l’Espagne et restait dans la loi de la mémoire. D’un autre côté, vous pourriez développer le fait que les droits des personnes ont reculé comme au Salvador où les femmes n’ont pas le droit à l’avortement et ne peuvent quasiment rien faire. D’autres pays hispaniques ne laissent pas plus de droit aux femmes, et vous pouviez donc vous appuyez sur eux en Amérique Latine. D’un autre côté, on pouvait aussi s’appuyer sur les régimes démocratiques comme celui de Maduro où l’ont peut analyser les droits des habitants.

Thème :

Le thème utilisait en général des procédés de grammaire connus, que vous avez sûrement dû aborder lors de votre préparation de l’espagnol en LV1. La première phrase pouvait peut-être vous poser un problème du fait de sa formulation mais elle pouvait se traduire par : « Fue la primera vez desde que tomó el poder el pasado mes de marzo ». Parfois, lorsque vous n’avez pas la traduction, vous pouvez aussi passer par le verbe ! Concernant une autre formulation qui a pu vous poser un souci, on retrouve « a dû procéder » qui se traduit par « tuvo que llevar a cabo ». Enfin, il ne fallait bien sûr pas oublier le « el » devant 62% !

 

Le vocabulaire qui a pu vous manquer au cours de l’épreuve :

  • Chilien: chileno
  • Remaniement ministériel: reorganización ministerial
  • L’échec: el fracaso
  • Vers: hacia
  • Tenir un rôle: desempeñar
  • Un rôle clé: un papel clave
  • Court terme : corto plazo
  • Royalties: regalías
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Aurélia Rotolo
Après une classe préparatoire provinciale à Nîmes, je fais aujourd'hui partie du programme GMT (Global Mobility Track) d'Audencia BS. Dorénavant mon nouveau challenge est de vous aider à réussir en prépa que ce soit en langues, en géopolitique ou même en méthodologie :)