Définir correctement tous les mots d’une copie de concours est un élément extrêmement important pour véritablement cadrer le sujet et en faciliter une réflexion plus juste. De plus, cela aide à trouver des axes de réflexions potentiels, ce qui facilite par la suite la création d’un plan cohérent et naturel. Une telle étude évite également le hors-sujet et permet d’apporter une réponse directe à la question posée, tout en facilitant l’intégration d’exemple ou de données empiriques éclairant le point étudié.
Récemment, le terme crise environnementale domine les discussions économiques et politiques à l’échelle mondiale. Mais cette crise demeure un phénomène obscur et inexpliqué pour beaucoup. Alors, comment peut-on définir cette crise, que signifie la crise étymologiquement, et que signifie économique et social plus large du mot ? Afin de répondre à cette question, il est nécessaire de définir la crise et de déterminer la signification des mots crise et désignent de la science consacrée à l’environnement. En combinant les significations des deux mots, on peut facilement répondre à la question de la crise environnementale.
Définition de la crise et de l’environnement
Le terme « crise » provient de l’ancien grec « Krisis » et du latin « Crisis » – pour décrire un moment de jugement, une décision difficile à prendre, souvent dans des circonstances dangereuses. Pour l’essentiel, il renvoie en ce moment à des heures perturbées, où les conditions normales sont perturbées, mais nécessitent des ajustements structurels.
L’environnement provient de l’ancien français donner de l’environner, qui signifie « ce pourquoi il est environné ». Il s’agit simplement de tous les éléments naturels et artificiels qui fournissent un habitat aux organismes vivants. L’économie environnementale part de l’hypothèse de base que la nature doit être, en elle-même, économisée. Pour Boulding dans The Economics of the Coming Spaceship Earth, l’environnement est un système fermé et donc les ressources y sont fixées. Par conséquent, l’hypothèse du panier et du ballon se contredit systématiquement.
L’interaction de ces deux idées ou formules produit « un cadre de crise » environnementale. À cet égard, une crise environnementale signifie un changement de normalité où l’activité humaine surpasse la capacité de régénération de la planète. Or, il ne suffit pas de savoir quelle crise il y a lieu ; la crise économe en est un exemple.
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Enjeux économiques de la crise environnementale
La crise environnementale soulève plusieurs défis importants pour l’économie mondiale. Tout d’abord, la raréfaction des ressources naturelles résultant de l’exploitation excessive élève les coûts de production et entraîne des tensions entre les nations. En ce sens, le cas du pétrole est devenu emblématique. À mesure que les réserves mondiales de pétrole cru diminuent, les coûts d’extraction augmentent. Cela affecte de manière critique le prix du baril sur les marchés internationaux, influant ainsi sur l’ensemble des économies dépendantes des énergies fossiles.
Deuxièmement, la crise environnementale a des impacts directs sur la stabilité financière. Les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes endommagent les infrastructures, perturbent les chaînes d’approvisionnement et élèvent les risque pour les investisseurs. Comme l’a récemment noté la Banque mondiale, en moyenne, les pertes économiques dues aux catastrophes climatiques s’élèvent à 520 milliards de dollars par an, plongeant des millions de personnes dans la pauvreté.
Explication théorique pour ne pas utiliser la crise environnementale comme tout le monde !
L’approche mathématique permet d’évaluer les coûts réels de la crise environnementale à long terme. Imaginons un modèle simplifié où l’on considère une fonction de production reliant la croissance économique Y au capital naturel K et au capital humain H, de la forme :
Y = A ⋅ Kα ⋅ Hβ
où A est un facteur de productivité, et α et β représentent les élasticités de la production par rapport au capital naturel et humain. Dans ce cadre, une dégradation du capital naturel (réduction de K) à cause de la crise environnementale se traduit par une baisse directe de la production Y, affectant ainsi la croissance économique à long terme.
Prenons un exemple simple : si K diminue de 10 % en raison de la raréfaction des ressources naturelles, la production peut chuter de 5 % si α=0,5. Cela montre à quel point la crise environnementale peut réduire la croissance future, en particulier dans les secteurs fortement dépendants des ressources naturelles, comme l’agriculture ou l’énergie.
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Citation punchy
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. » – Antoine de Saint-Exupéry (Terre des hommes, 1939).
Un autre exemple de l’impact économique direct des luttes pour l’atténuation de la crise environnementale est le marché du carbone en Europe. Cette terre a vu le prix d’une tonne de CO2 atteindre un record de 60 euros en 2021. Ce nombre est multiplié par trois en cinq ans. Il est la preuve de la pression croissante mise en place par les autorités sur les industries polluantes. L’agence s’agit de l’Agence européenne pour l’environnement. Celui-ci souligne l’importance croissante des luttes, du marché des quotas de carbone.
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