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BSB : Une Grande Ecole connectée à la réalité du marché de l’emploi

Sommaire

Les Grandes Écoles de commerce représentent beaucoup de choses aux yeux des candidats. Vie associative, rencontres, international, enseignements, professionnalisation… Aujourd’hui, nous aimerions mettre l’accent sur un point essentiel qui fait la qualité d’une école comme BSB : l’adéquation des programmes aux attentes des entreprises et leur adaptation récurrente à la réalité du marché. 

Alexandre Pourchet est Directeur des Masters à BSB et professeur de finance dans cette même école. Chaque année, ses équipes travaillent sur l’affinement et la redéfinition des programmes afin de s’assurer que BSB reste bien en adéquation avec les attentes des entreprises, qui recrutent leurs étudiants à tour de bras. Découvrez comment les programmes se déroulent et quels en sont les différents contenus. 

 

Bonjour Alexandre, nous vous laissons vous présenter

Je suis l’actuel Directeur du Master Grande École de BSB. Professeur de finance à l’école depuis bientôt 5 ans. J’ai une double formation en finance d’entreprise et en stratégie avec un PhD obtenu à l’Université Paris Dauphine et l’ESG UQAM au Canada. Avant de rejoindre BSB, j’ai travaillé dans le monde de la finance d’entreprise en M&A (Fusion et Acquisition) et après avec les Autorités de régulation financières en Europe et en Amérique du Nord. 

 

Vous êtes à BSB depuis de nombreuses années…. Vous avez vu beaucoup de générations d’étudiants s’insérer sur le marché du travail. Qu’est-ce qui fait selon vous la force de BSB sur ce point-là ? 

Principalement deux choses : l’accompagnement de nos étudiants et la professionnalisation de notre offre de formation. Nous accompagnons nos étudiants dans le processus d’apprentissage mais nous le faisons également pour les insérer sur le marché du travail. C’est notamment le rôle du Carrer Booster à BSB. Il a pour rôle d’accompagner, de guider nos étudiants dans la définition de leur projet professionnel à partir du moment où ils intègrent notre école. Des coaches professionnels sont à dispositions des étudiants pour les aider dans la construction du projet professionnel, dans la rédaction du CV ou de la lettre de motivation. BSB organise régulièrement des « MEET-UP INSPIRING LEADERS ». Ces événements permettent à nos étudiants de rencontrer des leaders, des entrepreneurs. Ils partagent leurs expériences avec nos étudiants ce qui permet de nourrir leur projet pro. Enfin à BSB on peut réaliser sa formation en apprentissage sur notre campus de Dijon ou de Lyon et cela est aussi un gage de réussite pour bien s’insérer sur le marché du travail. Cette année c’est une promotion de presque 240 étudiants en Master 1 et ça aussi c’est la force de BSB ! 

 

Beaucoup d’étudiants sont attirés par des secteurs très Corporate, à l’instar de l’audit, de la finance et du conseil, pourquoi ? Et d’ailleurs… quels en sont les principaux métiers ?

En préambule, il faut reconnaitre que la finance joue un rôle majeur dans la compétitivité des entreprises et d’un pays, et donc la demande en professionnel de la finance, de l’audit et du conseil est très forte, d’autant plus que le cadre institutionnel a fortement évolué depuis la crise financière. La demande est donc forte. L’audit, la finance et le conseil regroupent également de nombreux secteurs et donc des métiers très différents : manager de la performance, trésorier, directeur financier (après quelques années d’expérience), gérant de portefeuille, analyste financier, conseiller en M&A ou PE, auditeur, etc. Il est bien connu, également, que la finance et le conseil offrent des rémunérations attractives et supérieures à celles d’autres secteurs. Ces secteurs offrent l’avantage également d’évoluer très rapidement, ce qui attire les étudiants. On peut envisager d’évoluer tous les 3/4 ans à condition de se tenir informé des évolutions du marché. Enfin, je dirais que pour la finance et le conseil il y a une dimension de « prestige ». En suivant des formations en finance ou dans le conseil, c’est un gage pour les étudiants de devoir répondre à des challenges et de devoir assumer des responsabilités importantes très rapidement.

 

Vous êtes vous-même issu d’un cursus axé autour de la finance… Avez-vous des conseils à donner aux étudiants qui ambitionnent d’étudier ce domaine et d’y travailler ? 

La compétition est rude, alors il faut préparer le plus tôt possible son entrée sur le marché du travail. Cela veut dire sélectionner des stages très rapidement dans le domaine que l’on vise à la fin de sa formation. C’est un pré-requis indispensable en M&A ou en Private Equity par exemple. Il faut bien se renseigner en amont sur les institutions pour lesquelles l’étudiant souhaite postuler : l’histoire de l’entreprise, sa culture, son actualité récente etc. Il ne faut pas hésiter à solliciter les personnes travaillant dans ces entreprises pour demander des conseils et se créer un réseau notamment sur LinkedIn. Bien se renseigner sur les processus de recrutement car ils sont précis notamment en finance d’entreprise ou bien dans les cabinets d’audit et de conseil, et il n’est pas possible d’improviser le jour J.

 

Cette année 2020 a forcément été particulière pour les diplômés des écoles… Quel constat avez-vous pu dresser sur vos diplômés ? Comment l’école les accompagne-t-elle vers l’emploi ? 

Le marché a bien tenu malgré la crise sanitaire, ce qui confirme le très bon positionnement de nos écoles pour accéder au marché du travail et donc l’excellence de nos formations. Nos diplômés se sont adaptés très rapidement aux évolutions liées à la crise sanitaire. On a connu des reports de stage parfois des annulations, mais tout a été fait pour que nos étudiants puissent trouver un stage et accéder au marché de l’emploi. Le Carrer Booster a joué pleinement son rôle en accompagnant nos étudiants dans la recherche de stage, nos partenaires entreprises ont également bien joué leur rôle en continuant à prendre nos étudiants en stage ou en CDI pour un premier job. Le réseau des Alumni a joué pleinement son rôle avec des offres de stage ou de job qui étaient proposées régulièrement. Notre école est également ouverte sur son territoire et cela aide aussi pour accéder plus facilement au marché du travail en période de crise. Nous sommes fiers de nos valeurs à BSB comme la proximité, l’accompagnement, la réactivité également, et ces qualités jouent encore plus en période de crise.

 

Une des clés d’une employabilité réussie pour une école est de préparer ses étudiants en adéquation avec les besoins actuels et à venir des entreprises. Comment vous assurez-vous de la cohérence de vos enseignements avec la réalité du terrain ? 

On s’assure de cette cohérence à plusieurs niveaux. Des intervenants du monde de l’entreprise interviennent régulièrement dans nos cours, et cela du pré-master en passant par nos spécialisations et nos MSc. Nous organisons également des comités scientifiques pour nos spécialisations, nos MSc, et nos parcours. Ces comités sont composés des personnes du monde académique mais aussi des personnes du monde des entreprises. Ces comités nous permettent de faire remonter les besoins du terrain et ainsi de s’assurer de la cohérence de nos programmes avec les besoins des entreprises. Ils sont organisés une fois par an et cela nous permet de réaliser les ajustements au niveau de nos programmes très rapidement. Nous réalisons également des veilles pour faire évoluer nos programmes, afin de bien cerner les enjeux de demain pour les entreprises, dans le domaine de l’IA, du Big Data, de l’environnement avec les Greentech notamment.

 

Les écoles de management mettent régulièrement en avant leurs relations entreprises. Concrètement, comment cela se traduit-il dans vos programmes, dans vos activités, dans vos cours ?

Les entreprises sont présentes à différents moments dans nos programmes. Nous avons par exemple pour nos étudiants de première année du Master Grande École (MGE), un module « DEEP DIVE ARTIFICIAL INTELLIGENCE ». Ce module plonge nos étudiants dans le monde de l’intelligence artificielle et son application aux entreprises. En 2020, nos étudiants ont pu travailler sur des problématiques proposées par Vinci, Microsoft. Pour nos étudiants de pré-master nous avons un dispositif similaire avec « L’innovation Sprint » et nous avons pu compter cette année sur la présence d’Orange, de Décathlon ou encore d’ENGIE à nos côtés. Les entreprises participent aussi à travers l’organisation de conférences, de tables rondes ou bien de journées « Business Case » ce qui permet une nouvelle fois de confronter nos étudiants à la réalité du terrain et de les former en conséquence. Nos étudiants participent également à des challenges comme le CFA Research Challenge, qui est une compétition internationale en finance portée par des institutions financières importantes. Et puis des intervenants du monde de l’entreprise dont nos Alumni font partie, interviennent régulièrement dans nos cours assurant ainsi la connexion avec le monde de l’entreprise.

 

Y a-t-il des nouveautés dans les programmes de BSB cette année ? 

Oui bien sûr. Nous lançons par exemple sur le campus de Lyon un nouveau MSc en GreenTech, qui permettra à nos étudiants de se former aux problématiques de décarbonation de notre société avec l’utilisation de l’intelligence artificielle et du Big Data. Une nouvelle spécialisation va voir le jour également sur notre campus de Lyon avec le lancement d’une spécialisation en Marketing Digital permettant à nos étudiants de se former par exemple aux différentes stratégies digitales. C’est aussi le lancement de cours en développement durable et transition écologique. L’intégration du Sulitest dans nos différents programmes ou encore introduire la Fresque du climat dans nos cours. BSB en 2021 c’est aussi un nouveau campus sur Lyon. Tout cela traduit le dynamisme de l’école.

 

Vous qui avez une vue globale sur le contenu académique de BSB, vous diriez que BSB est l’école idéale pour …

S’épanouir, devenir un manager responsable, capable d’appréhender la complexité de notre monde, tout en développant son agilité et sa résilience.

 

Pour finir, selon vous, le marché du travail de demain se définira par…

Il se définira toujours par des compétences techniques, mais aussi par des capacités plus spécifiques comme la pensée critique et la résolution de problèmes complexes. On va assister de plus en plus dans les prochaines années à une évolution de la division du travail entre les hommes, les robots. Il est donc primordial pour nos étudiants d’être formés à penser autrement, en les aidant par exemple à développer les attitudes caractéristiques de la pensée critique, ce que nous faisons à BSB. La crise du COVID-19 a été un accélérateur dans la transformation des habitudes de travail, et le manager de demain devra se montrer de plus en plus résilient, flexible, innovant et tolérant au stress. Ces compétences sont difficilement gérables par un robot ou un algorithme et feront la différence sur le marché du travail de demain.

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Benjamin Hautin
Etudiant en Finance, Stratégie et Médias, je gère principalement des relations avec les Grandes Ecoles et du contenu en culture générale. En parallèle étudiant à Sciences Po Paris et à emlyon business school.