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Épreuves de la BCE : choisir histoire ou géographie ?

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Alors que les inscriptions aux concours approchent, les khâgneux qui désirent intégrer une grande école de commerce sont déjà confrontés à un dilemme : choisir de passer l’épreuve de géographie ou l’épreuve d’histoire au concours de la BCE. Souvent négligé, ce choix ne doit pourtant pas se faire à la légère : vos résultats aux concours en dépendent en partie. Découvrez dans cet article quels sont les paramètres à prendre en compte pour faire un choix stratégique entre histoire et géographie lorsque l’on passe le concours de la BCE en khâgne.  

 

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1) La BCE vous demande de choisir

C’est toujours un peu la surprise au moment des inscriptions : de nombreux khâgnes découvrent qu’ils doivent choisir entre l’épreuve d’histoire et l’épreuve de géographie. Alors que le concours de l’ENS impose de passer les deux épreuves, il s’agit bien de faire un choix stratégique entre les deux pour le concours de la BCE. Vous l’aurez compris : il est primordial de sélectionner la discipline dans laquelle vous êtes le plus à l’aise et donc le plus susceptible de réussir. Si la question ne se pose pas pour les khâgnes Ulm qui n’ont pas suivi les cours de géographie des khâgnes Lyon, ces derniers peuvent douter quant-à leur choix. Voyons maintenant les avantages des deux épreuves.

 

 

2) Les avantages de choisir la géo

L’avantage majeur de l’épreuve de géographie par rapport à celle d’histoire reste la gestion de temps : alors que la durée de l’épreuve d’histoire est raccourcie de deux heures à la BCE par rapport à l’épreuve de l’ENS, il n’y a qu’une heure de différence pour l’épreuve de géographie. Autrement dit, les candidats qui choisissent de passer l’épreuve de géographie seront moins déstabilisés par le format plus court de la BCE, étant donné que l’épreuve de géographie ne durait déjà que 5 heures au concours de l’ENS.

Par ailleurs, si vous faîtes une khâgne moderne Lyon, il paraît plus stratégique de choisir l’épreuve de géographie de sorte à ne pas être en concurrence avec les khâgnes classiques Ulm qui choisiront majoritairement l’épreuve d’histoire (étant donné qu’ils n’ont pas suivi de cours de géographie).

 

 

3) Les avantages de choisir l’histoire

Choisir l’épreuve d’histoire a aussi ses avantages. Premièrement, vous n’aurez pas à faire de croquis ni de schémas (donc vous n’aurez pas à les apprendre ni à les entretenir).

Deuxièmement, si vous êtes en khâgne classique Ulm, il semble tout-à-fait stratégique de choisir l’épreuve d’histoire : sachant que vous n’avez pas directement suivi les cours de géographie pendant l’année, vous risquez d’être moins performants que les khâgnes modernes qui auront suivi assidûment ces cours et qui auront déjà réfléchi à un certain nombre de sujets de dissertations au cours de l’année.  

 

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4) Quels types de sujets

Concernant la géographie, les sujets susceptibles de tomber au concours de la BCE sont en fait extrêmement proches des sujets types ENS (il y a même une année où le sujet de la BCE était pour ainsi dire similaire à celui de l’ENS !). Vous l’aurez compris : au concours de l’ENS comme de la BCE, l’exercice reste le même concernant la géographie (mis à part qu’il n’y a pas de croquis à faire à l’épreuve de géographie de la BCE !).

En revanche, il en va autrement de l’épreuve d’histoire de la BCE : temps restreint oblige, le sujet sera beaucoup moins vaste que ceux susceptibles de tomber à l’ENS, et sera davantage un sujet de « réflexion » qu’un sujet de « cours ». Par exemple, le sujet de la BCE de l’année précédente ne concernait que les dernières années du programme et invitait les étudiants à comparer la décolonisation de l’Afrique noire avec celle du Maghreb.

 

 

5) Avant tout une question d’affinités

Après avoir expliqué quels étaient les avantages des deux épreuves, il convient de reconnaître que chaque étudiant fait à sa guise : si un khâgne classique Ulm a rattrapé assidûment les cours de géographie de l’année et qu’il se sent plus à l’aise dans cette discipline qu’en histoire, il va de soi que choisir la géographie reste stratégique. De même, si un khâgne moderne Lyon a obtenu d’excellents résultats en histoire tout-au-long de l’année, alors s’inscrire à l’épreuve d’histoire reste judicieux. En somme, même si certains choix restent stratégiques, rien n’est gravé dans le marbre : chacun doit évaluer sa situation à la lumière de ses résultats et de ses affinités.

 

 

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Marie Mouret