Alors que les étudiants issus de classe préparatoire sont chaque année de plus en plus nombreux à rejoindre des écoles de commerce, il est légitime de se demander si leur profil atypique est un atout ou une tare. Est-il plus compromis de réussir en comptabilité, en finance ou encore en économie lorsque l’on a fait une khâgne ? Ou, au contraire, les anciens khâgneux se démarquent-ils par leurs qualités de littéraires ? Découvrez dans cet article tous les atouts à avoir fait une khâgne avant d’intégrer une école de commerce.
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Un profil atypique valorisé
Ce n’est pas un hasard si les écoles de commerce accueillent de plus en plus d’étudiants littéraires : elles sont demandeuses de ce type de profil atypique et complémentaire. En effet, les étudiants qui intègrent une école de commerce à la suite de leur khâgne ont plusieurs cordes à leur arc du fait de leur parcours pluridisciplinaire, ce qui plaît tout particulièrement aux recruteurs qui recherchent aujourd’hui des managers accomplis. Les khâgneux n’auront donc pas grande difficulté à faire valoir leur parcours et leur profil au cours de leurs différents entretiens : pluridisciplinarité, ouverture d’esprit, compétences complémentaires, autant d’atouts à mettre en avant !
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Une belle rhétorique
Les étudiants issus de khâgne sauront sans aucun doute se démarquer par leur aisance orale, qualité absolument primordiale pour tout futur manager : savoir convaincre son auditoire, transmettre des messages forts, susciter l’adhésion, inspirer la confiance de ses collaborateurs, autant de choses qui passent par une belle rhétorique. Il ne faut pas hésiter à mettre cet atout en avant et à en jouer pour faire la différence avec la majorité des autres étudiants, souvent moins à l’aise avec la prise de parole.
Des qualités rédactionnelles
En plus de leur aisance orale, la réputation des littéraires en termes de rédaction n’est plus à faire : après avoir passé deux ans à rédiger des dissertations pendant six heures chaque semaine, il est clair que les littéraires savent manier la plume : clarté, concision et élégance sont les maîtres mots de l’expression écrite. Un atout qui n’est pas à négliger en école de commerce comme en entreprise, au sein desquelles il faut régulièrement rendre des rapports, communiquer avec ses collaborateurs ou des clients, etc.
De l’avance en sciences humaines et sociales
Grâce aux cours de philosophie et/ou de sciences sociales suivis en classe préparatoire littéraire, les khâgneux sont particulièrement sensibles aux enseignements centrés autour des humanités dispensés en école de commerce : « Philosophie et management », « Ethnographie », « Histoire », « Sociologie » et bien d’autres encore, autant de cours électifs et transversaux proposés aux étudiants des business schools françaises. En effet, les recruteurs reconnaissent aujourd’hui la nécessité d’avoir des managers accomplis, c’est-à-dire des managers aux compétences multiples. Dans cette perspective, les anciens khâgneux bénéficient déjà d’une avance non négligeable !
Un esprit déjà ouvert sur l’international
Du fait de cours de civilisation étrangère et de nombreux cours de langue intensifs suivis pendant deux voire trois ans, les étudiants en classe préparatoire littéraire ont acquis une sérieuse curiosité culturelle et sont déjà portés sur l’international, ce qui est précieux en école de commerce : en effet, les business schools prônent plus que jamais l’ouverture sur le monde au travers de cours dispensés par des enseignants internationaux mais aussi et surtout par des échanges académiques et autres stages réalisés à l’étranger.
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Vous l’aurez compris : avoir suivi un parcours littéraire avant d’intégrer une école de commerce comporte de nombreux avantages et offre ainsi de sérieux atouts aux anciens khâgneux qui se destinent à une carrière en management !
