De plus en plus de khâgneux souhaitent aujourd’hui rejoindre les bancs de grandes écoles de commerce plutôt que ceux d’une des prestigieuses Écoles Normales Supérieures. Or, étant donné que les étudiants littéraires se préparent pendant toute l’année au concours de l’ENS, il s’agit alors de concilier deux préparations bien distinctes : d’une part le concours de l’ENS, et d’autre le concours de la BCE. Découvrez dans cet article comment bien appréhender les enjeux et les difficultés de cette double-préparation afin d’intégrer l’école de commerce dont vous rêvez !
Lire plus : 5 bonnes raisons d’aller en école de commerce après une khâgne
Ne pas négliger la préparation au concours de l’ENS…
Même si vous souhaitez intégrer une école de commerce, la première chose à bien avoir à l’esprit est qu’il ne faut surtout pas délaisser votre préparation au concours de l’EN, bien au contraire : en effet, les résultats obtenus aux épreuves écrites du concours de l’ENS compteront pour un tiers de votre admissibilité aux écoles de commerce (tandis que les résultats obtenus aux épreuves écrites de la BCE comptent pour deux-tiers de votre admissibilité). Vous l’aurez compris : il importe de rester ultra-performant aux épreuves de l’ENS pour espérer une admissibilité à une bonne école de commerce. Par ailleurs, vous avez tout intérêt à vous préparer au mieux aux programmes de l’ENS puisque les épreuves écrites de la BCE -bien que d’un format différent- reprennent les thèmes de l’ENS. Ainsi, par exemple, vous devrez disserter en philosophie sur le thème de la métaphysique.
Tout en se familiarisant avec le format de la BCE
La principale difficulté de cette double-préparation reste que vous allez devoir jongler entre deux formats différents : si presque toutes les dissertations se composent en six heures au concours de l’ENS, vous n’aurez que quatre heures pour disserter aux épreuves écrites de la BCE. Aussi s’agit-il de renoncer à la tentation d’être aussi exhaustif que d’habitude, sous peine de ne pas parvenir à terminer votre copie de BCE -et il n’y a rien de pire qu’une copie inachevée. Attention, cela ne s’improvise pas : il est absolument primordial de vous entraîner au moins quelques fois avant le concours de la BCE à ce format très spécifique de quatre heures ; de cette manière, vous pourrez vous familiariser avec une nouvelle gestion du temps.
Astuce : vous avez une ou deux semaines de « pause » entre le concours de l’ENS et celui de la BCE ; profitez-en pour vous entraîner à la dissertation en quatre heures !
S’entraîner en autonomie aux épreuves de la BCE
Dans la continuité de l’argument précédent, il importe donc de vous entraîner aux épreuves spécifiques de la BCE. À la dissertation en quatre heures d’une part, mais aussi à d’autres exercices très spécifiques, notamment la contraction de texte : cette épreuve écrite consiste à synthétiser un texte de plusieurs milliers de mots en seulement 400 mots (concours de la BCE) voire en seulement 250 mots (banque Écricome) -un exercice qui réussit souvent aux littéraires ! Cette épreuve est si particulière qu’il est nécessaire de vous entraîner régulièrement :
- À lire rapidement un texte tout en comprenant les enjeux et identifiant les étapes charnières ;
- À vous entraîner à restituer un texte en le reformulant et en le synthétisant ;
Lire plus : Khâgne : 5 astuces pour performer aux épreuves en quatre heures de la BCE
Se renseigner sur les épreuves spécifiques et les coefficients des écoles de la BCE
Il faut garder à l’esprit que les écoles de commerce accordent toutes des coefficients différents aux épreuves (écrites comme orales). Ainsi, soyez stratégiques : par exemple, si vous souhaitez intégrer GEM, il va de soi qu’il faudra être ultra-performant en contraction de texte ; ce qui n’a pas forcément à être le cas pour d’autres écoles. Dès lors, soyez au point sur les écoles que vous souhaitez intégrer afin de consacrer un investissement important aux épreuves stratégiques.
Lire plus : Quelles écoles de commerce pour les khâgneux ?
