Nous nous retrouvons aujourd’hui pour notre rendez-vous hebdomadaire, marqué cette semaine par la possibilité de voir un taux d’imposition minimal pour les multinationales voire le jour, le non-syndicalisme des employés d’Amazon et l’amende record chinoise contre Alibaba.
1) Un taux d’imposition minimal pour les multinationales pourrait voir le jour ?
Cette idée séduit de plus en plus le FMI, les E-U, la France ou encore l’Allemagne. Concrètement cette réforme mettrait fin à la concurrence fiscale entre les pays en taxant un minimum les entreprises quel que soit le pays où elles sont installées. Cela résoudrait le problème des GAFAM ou d’autres très grandes entreprises qui installent leur siège social là où le taux d’imposition est le plus faible. L’objectif selon Jannet Yellen est « de mettre fin à cette course vers le bas »
2) Le G20 continue de sauver les pays pauvres.
Il y a pile un an, au moment où la crise sanitaire était la plus violente, le G20 avait décidé de suspendre le service de la dette des pays les plus vulnérables. Au vu de la situation actuelle dans ces pays, il a été décidé mercredi 7 avril une nouvelle extension de 6 mois, en ajoutant cependant que ce serait la « dernière ». À ce jour, 46 pays, sur les 73 éligibles ont demandé été obtenu un report du paiement des intérêts pour un montant de 5,7 milliards de dollars.
3) Amazon gagne, le syndicalisme ne fera pas son entrée chez le géant américain
Malgré la victoire des syndicats dans les médias, les urnes ont parlé et Amazon a gagné : les salariés de l’entrepôt d’Amazon de Bessemer ont voté contre la syndicalisation de leur site. En effet Amazon paye un salaire horaire surfeur à 15 dollars de l’heure, soit deux fois plus que le salaire minimal. L’entreprise offre de nombreux plans d’assurance-santé qui permettent de couvrir les salariés dès le premier jour. Ainsi à la majorité ils ont préféré assurer leurs arrières plutôt que de voter en faveur du syndicalisme.
4) La Chine sévit contre les monopoles
La chine a décidé d’infliger à Alibaba une amende record de 2,34 milliards d’euros pour abus de position dominante. Le géant chinois est accusé d’exiger l’exclusivité pour les commerçants souhaitant vendre leurs produits sur la plate-forme afin d’éviter les sites rivaux de commerce en ligne. Cette amende correspond à 4% du chiffre d’affaires de l’entreprise en 2019.
