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Les 10 grands débouchés d’une khâgne A/L

Sommaire

Même si l’orientation n’est jamais une évidence lorsque l’on est pris dans le tourbillon de la prépa, il est bon de commencer à réfléchir à ses ambitions dès le début de l’année, notamment pour suivre les préparations appropriées. Si vous êtes encore hésitant quant-à votre avenir, découvrez dans cet article les dix orientations les plus plébiscitées après une khâgne A/L.

 

 

1) Intégrer l’une des Écoles Normales Supérieures

Sans surprise, les prestigieuses ENS d’Ulm et de Lyon restent la voie royale pour les étudiants désireux de s’engager dans la voie du professorat ou de la recherche. Mais cette formation d’excellence ne pourra être délivrée qu’à une élite : seuls 3% des préparationnaires littéraires sont admis chaque année dans l’un de ces établissements, soit un quota inversement proportionnel au nombre d’étudiants désirant devenir enseignant ou chercheur.

 

 

2) Se spécialiser dans une discipline à la fac

Poursuivre ses études à la faculté reste l’orientation privilégiée et majoritaire des khâgneux : en plus d’épargner aux étudiants l’angoisse de la sélection des concours, cela leur permet de se spécialiser de suite dans leur discipline de prédilection. Des systèmes d’équivalence entre la prépa et la fac permettent aux anciens khâgneux de continuer directement leurs études en L2 (après l’hypokâgne), en l3 (après la khâgne) voire en M1 (après la khûbe).

 

 

3) S’orienter vers une grande école de commerce

Les compétences acquises en dissertation, en argumentation et en prise de parole durant la khâgne sont finalement aussi utiles à un professeur qu’à un responsable en entreprise. Vous l’aurez compris : la khâgne vous ouvre (presque) toutes les portes, y compris celles des prestigieuses écoles de commerce. Culture, événementiel, sciences sociales, autant de parcours possibles en écoles de commerce et qui restent séduisants pour les anciens khâgneux. Vous devrez préparer en parallèle du concours de l’ENS le concours de la BCE, mais rien d’insurmontable : beaucoup d’élèves le font chaque année !

 

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4) Intégrer l’un des Instituts d’Etudes Politiques (IEP)

Histoire, sociologie, communication, droit, sciences politiques : ces disciplines ont tout pour attirer les anciens khâgneux ! Etablissements renommés, les IEP restent un bon compromis entre les sciences sociales et les sciences politiques. Accessibles sur concours dès l’hypokhâgne, les IEP demandent une préparation supplémentaire et assidue pour qui prétend en intégrer. À l’instar des écoles de commerce, la dimension internationale et associative reste particulièrement importante au sein de ces établissements.

 

 

5) Intégrer une école de journalisme comme le Celsa

De quoi flatter votre sensibilité littéraire ! Les anciens khâgneux sont particulièrement appréciés au sein de ces formations, pour leurs qualités en rédaction, en argumentation et en communication. Un véritable atout pour ces écoles comme le Celsa qui, faisant partie de la BEL, vous offre la possibilité de l’intégrer sur dossier, puis sur entretien si vous y êtes déclarés admissibles. Vous l’aurez compris : cela implique d’obtenir des résultats solides durant toute votre année de khâgne !

 

 

6) Se spécialiser dans les sciences sociales à l’EHESS

Institut prestigieux spécialisé en sciences sociales, l’EHESS accueille 3000 étudiants pour les former à la recherche, à l’enseignement, à la communication, à l’édition, voire au journalisme. La procédure d’admission -très sélective- est un peu particulière puisqu’elle concerne les khûbes et qu’elle ne se fait ni sur concours ni sur équivalences universitaires : les khûbes devront proposer en fin d’année un solide projet de recherche qui sera examiné par un enseignant chercheur.  

 

 

7) Développer vos appétences pour l’art au sein de l’École du Louvre

À tous les khâgneux amoureux de l’art et désirant s’engager dans cette voie professionnelle, vous devriez vous renseigner davantage sur cette école assez unique au sein de la BEL et chapeautée par le Ministère de la Culture : entre histoire de l’art, archéologie, épigraphie et histoire des civilisations, cet établissement vous dispensera une formation d’excellence dans le domaine de l’art.

 

8) S’orienter vers les écoles de traduction comme l’ESIT et l’ISIT

Les prépas littéraires regorgent de linguistes talentueux et avides de versions. Si vous en faîtes partie, n’ayez pas peur de pousser les portes des écoles de traduction de la BEL : si l’ESIT dispense une formation générale pour devenir interprète de conférence ou traducteur spécialisé, l’ISIT forme plus spécifiquement les traducteurs et interprètes à travailler pour des organisations internationales telles que l’ONU, l’OCDE, la Commission Européenne ou encore l’Unesco.

 

 

9) L’Ecole nationale des Chartes pour les passionnés d’histoire et d’archives

Souvent méconnue, cette école particulièrement sélective de la BEL n’en fait pas moins rêver tous les amoureux d’archives : formés aux métiers de chercheur, d’archiviste et de conservateur, ses étudiants « étudient le passé pour mieux comprendre le présent. » Et la sélectivité à l’entrée est bien légitime : l’Ecole Nationale des Chartes reste à ce jour le seul établissement au monde à centraliser les formations de déchiffrements d’écritures anciennes, de retranscription, d’histoire de l’art, d’archéologie, de littérature, de langues occitane et latine. Quel privilège !

 

 

10) Et pourquoi pas une khûbe ?

Si vous pensez que votre année de khâgne n’a pas révélé tout votre potentiel et que vous avez à cœur d’atteindre un objectif précis, alors la khûbe reste une solution envisageable, voire privilégiée.

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Marie Mouret