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5 façons amusantes de travailler l’anglais (ou une autre langue)

Sommaire

L’anglais, ce n’est pas toujours la matière la plus fun à travailler, tu peux vite avoir tendance à la délaisser pour faire plutôt des maths ou de la géopolitique/esh. Pourtant, le secret des langues si tu veux progresser c’est de travailler régulièrement, pas forcément très longtemps mais un peu tous les jours. Dans cet article, je vais te donner 5 astuces (testées et approuvées) pour progresser en anglais à l’écrit comme à l’oral sans avoir vraiment l’impression de travailler. Bien sûr, ça doit s’ajouter à du travail plus académique (lire des articles, s’entraîner à écrire des essais…) mais grâce à ces 5 méthodes, tu feras déjà de l’anglais plus régulièrement que prévu.

 

1 – Apprendre du vocabulaire avec anki

Bon, je te l’accorde, ce n’’est pas si amusant que ça, c’est pour ça que j’ai mis cette méthode en premier. Mais tout de même, utiliser anki est une bonne façon d’apprendre une grosse quantité de mots nouveaux, de les retenir sur le long-terme et sans que cela demande beaucoup d’efforts. Il suffit de caser dans ton programme 15 ou 30min de anki de langue par jour où tu apprends 10-15 mots nouveaux, et sans t’en rendre compte tu auras appris entre 60 et 90 mots en une semaine. Ce qui est sympa avec anki, c’est que tu peux le faire même quand tu es fatigué, dans ton lit ou en mangeant ton goûter. Pour trouver les mots à apprendre, tu peux les prendre dans les articles de presse, dans ton cours, ou sur des bases de données déjà existantes sur ankiweb. Je te conseille ne pas te contenter de rentrer le mot en français sur le recto et sa traduction anglaise sur le verso, mais de rajouter une phrase d’exemple où le mot est employé pour t’aider à l’employer dans une copie. Une fois que tu as appris beaucoup de mots, le plus important est de t’entraîner à les utiliser dans des phrases, sinon tu risques de les placer n’importe comment dans tes essais.

 

Lire plus: GUIDE: Comment utiliser Anki matière par matière ? 

 

2 – Regarder des films, des séries ou lire des livres en VO

Ta prof d’anglais ne te dira jamais de regarder des films pour travailler l’anglais, mais en réalité c’est une excellente méthode pour gagner en compréhension et en fluidité à l’oral. Attention, je ne suis pas en train de te conseiller de regarder Peaky Blinders à chaque fois que tu as marqué Anglais dans ton planning, mais quand tu décides de regarder un film samedi soir pour te détendre, choisis un film anglophone et mets-le en VO, avec sous-titre si tu veux t’entraîner à lire de l’anglais et sans si tu préfères t’entraîner à comprendre. Cela marche aussi pour les livres, même si je me doute que la lecture n’est sûrement pas ta priorité ; n’hésite pas pendant les vacances à te plonger dans un bouquin en anglais (un John Green par exemple), tu verras que ça te fera bien progresser en termes de vitesse de lecture, ce qui est utile pour les khôlles.

 

Lire plus: Travailler les colles d’anglais en prépa

 

3 – Écouter des podcasts

Dans le même esprit, le podcast est un outil fabuleux dans toutes les matières, mais surtout en langues parce qu’il a un double intérêt : il te fait progresser en compréhension orale et il t’apporte des éléments de civi et d’actualité pour remplir tes essais et tes khôlles. Pour ma part, j’écoutais le Global News Podcast de la BBC (sur spotify). Ils en sortent deux par jour de 30 min environ, mais tu n’es pas obligé de tout écouter, la fin de ces podcasts est souvent un peu moins pertinente pour un préparationnaire. J’écoutais ça le matin pendant que je me préparais, comme ça je me réveillais en douceur et je ne perdais pas de temps. J’aime beaucoup ce podcast parce que dans un premier temps il couvre tous les grands sujets d’actualité rapidement et dans un deuxième temps il rentre dans le détail de quelques actualités un peu moins connues mais toujours très intéressantes. C’est un anglais plutôt facile à comprendre donc c’est à la portée de tous. Le contenu du podcast ne porte pas que sur le monde anglophone donc il est tout aussi utile de l’écouter pour se tenir au courant des actualités géopolitiques par exemple. Bref, je recommande le Global News Podcast, mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

 

Lire plus: Top 5 des podcasts à écouter en prépa

 

4 – Faire des débats avec tes potes

Pour préparer les oraux d’anglais en deuxième année, que ce soit le commentaire dans les oraux type HEC-ESCP, la question sociétale dans les oraux type ESSEC ou EDHEC…, fais des débats avec tes potes en anglais. A la cantine, à la récré, n’importe quand, choisissez des sujets qui vous tiennent à cœur : les réseaux sociaux, la politique, le documentaire d’Inoxtag… et discutez entre vous. Vous verrez, plus le débat s’envenime, plus il est difficile de continuer à parler en anglais, mais forcez-vous, c’est exactement comme ça que vous gagnerez en fluidité et serez capable d’être à l’aise pendant les oraux quand les jurys vous demanderont de donner votre avis sur une question. D’ailleurs, ce travail n’est absolument pas perdu pour les écrits : il n’y a qu’en ayant réussi à exprimer ton point de vue clairement à quelqu’un d’autre que tu réussiras à l’écrire tout aussi clairement dans un essai. Tout ce que tu auras de personnel dans tes copies (tant que c’est appuyé par un raisonnement et des exemples sérieux) sera extrêmement valorisé, alors n’hésite pas à t’approprier les grands thèmes en amont.

 

5 – Se parler à soi-même

Cette dernière astuce est une alternative à la 4ème, au cas où tes amis n’auraient pas envie de débattre avec toi. Ça paraît peut-être un peu bizarre dis comme ça, mais se parler à soi-même est vraiment une excellente façon de progresser à l’oral. Tu peux te raconter une actualité que tu as lue / écoutée récemment pour être sûr que tu l’as comprise où tu peux raconter n’importe quoi, tant que tu parles anglais c’est utile. En plus d’être un moyen de pratiquer la langue (et c’est la seule bonne méthode pour progresser), ça te permet d’essayer d’utiliser les mots de vocabulaire que tu as appris et de voir si tu sais les prononcer correctement. Petite anecdote : mes trois frères et moi avons habité le même nombre d’années à l’étranger, mais je suis la seule à avoir gardé un bon accent anglais parce que je me suis parlé à moi-même régulièrement (au risque de paraître un peu folle).

 

Et voilà, maintenant tu n’as plus d’excuses pour ne pas faire d’anglais régulièrement. 

 

 

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Alix Tommy-Martin