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La précrastination : comment éviter de précrastiner quand on est étudiant ?

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La procrastination, qui est la tendance à toujours remettre les choses au lendemain, est un phénomène bien connu des étudiants. Cependant, il existe une tendance opposée et toute autant improductive, bien connue des élèves de classe préparatoire, c’est la précrastination. Dans cet article, Mister prépa te propose de découvrir ce qu’est la précrastination et comment la surmonter.

 

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Qu’est-ce que le précrastination ?

La precrastination est le fait de vouloir tout faire dans l’immédiat, c’est s’empresser d’accomplir une tâche donnée dès qu’elle se présente. Dès qu’une tâche apparait, on met en pause la réalisation de la tâche que l’on réalisait, jusqu’à l’apparition d’une nouvelle tâche. Ainsi, on se laisse déborder par les tâches qui nous parviennent au fur et à mesure à vouloir toutes les réaliser en même temps. La précrastination est généralement une tendance de personnes consciencieuses, perfectionnistes mais aussi anxieuses. Précrastiner pose plusieurs problèmes :

  • La perte d’efficacité : l’efficacité passe par l’organisation, c’est-à-dire une définition précise de nos objectifs, la préparation d’un plan d’action et enfin la réalisation de ce plan d’action en accomplissant nos tâches les unes après les autres selon le plan. Lorsque l’on précrastine, cette organisation ne tient plus car les imprévus passent avant tout le reste, même si ces imprévus ne nous permettent pas la réalisation de nos objectifs.
  • La mauvaise définition des priorités : la précrastination nous empêche de définir correctement nos priorités car elle nous fait considérer que toutes nos tâches sont importantes et urgentes. On juge que tout doit être fait dans l’immédiat. Par la suite, on travaille continuellement dans l’urgence ce qui engendre du stress et de l’anxiété.
  • Le manque de concentration : lorsqu’on précrastine, on se laisse interrompre par l’arrivée de nouvelles tâches, ainsi, on ne reste jamais longtemps dans un état de complète concentration.
  • L’impact sur la santé mentale : la pression auto-imposée pour tout faire rapidement peut engendrer du stress, de l’anxiété et même des sentiments de dévalorisation en cas d’échec.
 
 
 

Pourquoi precrastine-t-on ?

Il est difficile de savoir les raisons exactes de notre précrastination. Cependant, on peut faire ressortir certains facteurs faisant pencher vers cette tendance.

Tout d’abord, les différentes tâches de notre to-do list peuvent être stressantes lorsqu’on ne les voit pas diminuer. Tant que ces tâches ne sont pas accomplies, elles nous préoccupent. Cela est dû à l’effet Zeigernik. Cet effet est la tendance à mieux se souvenir des tâches inachevées que de celles qui ont déjà été réalisées. Ainsi, on pense qu’en accomplissant nos tâches tout de suite, cela allègera notre charge mentale, alors que celle-ci est seulement reportée à plus tard.

De plus, on pourrait précrastiner pour garder une bonne image de soi avec l’envie de bien faire. On veut montrer aux autres notre disponibilité, notre réactivité et notre sérieux. Celui qui précrastine ne veut pas vivre la culpabilité du retardataire.

 

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Comment aller au-delà de la precrastination ?

Surmonter la précrastination passe dans un premier temps par le respect de soi pour viser sa propre protection. Car précrastiner c’est faire passer les priorités des autres avant les nôtres. Mais c’est un cercle vicieux, car plus on se rend disponible pour les autres plus ils abusent de notre bonne volonté. Pour arrêter de précrastiner, il faut comprendre que certains objectifs sont plus importants que d’autres et que ceux des autres. Un moyen pour faire cela est de définir sa plus importante tâche de la journée, celle que l’on a le plus besoin de finir aujourd’hui. C’est faire cette tâche qu’il va falloir tendre, quitte à parfois délaisser d’autres tâches sur le côté. Il faut savoir différencier l’indispensable, de l’urgent et de l’important. La hiérarchie des objectifs devient alors essentielle.

Dans un second temps, afin d’arrêter de précrastiner sans négliger l’arrivée des nouvelles tâches, il faut se dédier du temps pour les imprévus. Il est possible de garder une heure de sa journée pour l’arrivée de nouveaux devoirs à réaliser de manière urgente pour le lendemain ou à échéance proche. Il faut se contraindre cependant à bloquer ce créneau et ne rien prévoir dessus. Ce temps servira à mieux gérer les imprévus mais aussi finir un tâche qui prendrait plus de temps que prévu.

 

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Amelie Matray