Alors que la fin de la première partie de l’année rime souvent avec « concours blanc », certains étudiants pourraient être tentés de ne pas prendre cet exercice au sérieux : « J’y vais au freestyle », « Ce n’est pas le concours blanc qui compte », « Je me donnerai à fond pour le vrai concours », autant de phrases que l’on entend parfois. Et pourtant, le concours blanc est une étape charnière dans l’année : non seulement vous avez un aperçu des conditions réelles du concours, mais en plus cela vous permet de commencer à situer votre niveau. Découvrez donc dans cet article tous les avantages à prendre le concours blanc au sérieux !
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Une simulation fidèle d’une semaine de concours
Prendre le concours blanc au sérieux, c’est aussi s’imprégner des conditions réelles du concours : épreuve chronométrée à la seconde près, enchaînement des épreuves pendant une semaine, pression continue, autant de caractéristiques du concours qu’il est important de mesurer en amont. Vous allez découvrir ce que cela représente que de réviser toutes les disciplines en même temps, de ne pas relâcher la pression pendant une semaine, de rester concentré plusieurs heures pendant cinq ou six jours consécutifs. Vous l’aurez compris : le concours blanc vous donne un aperçu fidèle de ce qu’est une semaine d’examens.
Un véritable entraînement aux épreuves
Au-delà de la découverte de l’atmosphère et des conditions du concours, le concours blanc vous permet de vous mesurer aux exercices du concours (dissertation, contraction de texte, versions, etc.). Pour les étudiants qui ont peu de DS pendant l’année, préparer sérieusement le concours blanc est donc plus que jamais primordial pour vous entraîner d’une part, et savoir si vous maîtriser l’exercice d’autre part. Il s’agit donc de prendre cette semaine d’épreuves très au sérieux, l’objectif étant de commencer à vous situer. En effet, si vous partez du principe qu’il est inutile de s’impliquer sérieusement dans le concours blanc, comment savoir si vous êtes prêts ?
Une mise à jour sur l’ensemble des programmes
L’avantage majeur du concours blanc est de pouvoir se mettre à jour dans toutes les disciplines : en effet, pendant cette semaine où les épreuves s’enchaînent, vous devez être sur tous les fronts en même temps. L’occasion pour vous, en amont, de vous mettre à jour dans vos fiches, vos corrigés, vos sessions de révisions, etc. S’il s’agit d’une semaine certes difficile, vous aurez néanmoins la satisfaction d’être à jour sur l’ensemble des cours, et donc de pouvoir commencer la deuxième partie de l’année confortablement et sans pression. Pour y parvenir, il va de soi qu’il faut s’y prendre avec un peu d’avance et préparer ce concours blanc en amont (et non pas réviser au fur et à mesure pour l’épreuve du lendemain !).
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L’opportunité de vous ajuster et de vous améliorer !
Ce qui revient chaque année, ce sont des étudiants qui justifient leur échec au concours blanc par le fait qu’ils ne se sont pas impliqués car ils préfèrent s’investir sérieusement pour le « vrai » concours. Or, raisonner de cette manière ne rend absolument pas cet exercice profitable, au contraire : en vous impliquant de manière réelle et en vous prenant au jeu du concours blanc, vous saurez alors sur quoi vous améliorer pour le vrai concours. Par exemple, si vous avez ressenti beaucoup de fatigue et que vous n’étiez plus opérationnel en fin de semaine, vous savez qu’il vous faudra vous organiser autrement (vous coucher plus tôt, ne pas réviser la veille au soir, etc.) ; si vous avez éprouvé des difficultés à terminer vos copies, vous savez qu’il vous faut gérer votre temps autrement en épreuve. Vous l’aurez compris : l’objectif premier de ce concours blanc, c’est d’identifier des pistes d’amélioration pour être encore plus performant le jour J.
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