Comment se préparer aux épreuves de langues ? Conseils de jurys
Cela peut en effet paraître bête, mais il est nécessaire de connaître la forme de l’épreuve. Comme Benjamin a pu l’écrire antérieurement en langues, 3 épreuves différentes sont présentes : CCIP / ECRICOME / IENA. Les attentes et le format de ces épreuves diffèrent de l’une à l’autre et il est donc fondamental de les connaître et de s’y acclimater.
Tout d’abord, une bonne maîtrise de la langue est la condition indispensable pour assurer la réussite des candidats. Il faut avoir acquis au préalable les règles de grammaire et d’orthographe, mais aussi maîtriser suffisamment le vocabulaire pour pouvoir, non seulement comprendre un article de presse de la langue étudiée (quotidiens et hebdomadaires à large diffusion), mais aussi s’exprimer clairement, avec pertinence, dans un langage correct. Parler votre langue à la maison peut aider, certes, mais ne suffira probablement pas pour pouvoir passer l’épreuve avec succès. Pour rappel, les épreuves d’admissibilité sont écrites. L’oral n’intervient que pendant la phase d’admission (on y reviendra plus tard, ne vous inquiétez pas).
On n’insistera jamais assez sur la nécessité d’une préparation rigoureuse à ces épreuves. Il faut s’exercer à lire régulièrement les articles de presse de votre langue. Ceci permet d’acquérir des connaissances utiles concernant l’actualité, l’histoire, la culture et la civilisation, tout en élargissant considérablement son vocabulaire. Ficher donc ces différents points car outre l’utilité qui sera présente durant les épreuves écrites, il est nécessaire de les maitriser pour les oraux.
Il est donc indispensable de s’entraîner régulièrement à la rédaction de votre langue, de développer ses capacités d’analyse et de synthèse, d’acquérir des compétences grammaticales et syntaxiques pour rédiger avec aisance. Parallèlement, il est nécessaire de s’habituer progressivement à traduire avec la plus grande exactitude possible dans les deux langues – exercice qui peut s’avérer plus difficile qu’il n’y paraît de prime abord… Ainsi vous l’aurez compris, il faut souvent s’entraîner à la pratique de toutes les sous-épreuves pour être prêt.e le jour J.
«Je n’étais pas très bon en langues, mais à force de m’entrainer sur des annales, j’ai réussi à acquérir des automatismes, principalement grâce à un travail rigoureux. J’ai pu obtenir 16,6 en CCIP LV2 et 15,8 en LV1», Clément, ESSEC BS.
«Avoir une bonne note en langues aux concours ce n’est pas super compliqué. Il faut juste être méthodique, rigoureux et conforme aux attentes du jurys. J’ai eu 17,5 en espagnol CCIP et 20 à ECRICOME», Laurie, ESCP BS.
Comme évoqué par les étudiants, les jurys n’insisteront jamais assez sur la nécessité de travailler régulièrement les rapports de jury des années précédentes ainsi que les conseils qui en découlent. C’est pour cela que nous vous publions de manière récurrente des analyses de rapports ainsi que des rapports/conseils afin que vous puissiez appliquer les attentes des jurys de la meilleure des façons qu’il soit.
En résumé :
- Il faut lire et écouter la langue étudiée de manière rigoureuse afin de bien s’en imprégner et d’acquérir des automatismes.
- Il est indispensable de ficher les points de grammaires et le vocabulaire qui vous posent problèmes durant vos entrainements de traduction. De la même façon il est indispensable de combler les potentielles omissions que vous pouvez effectuer car cela est durement sanctionné.
- Il faut se tenir au courant de l’actualité mais aussi de l’histoire qui découlent de la langue étudiée, afin d’avoir bon nombre d’arguments pour vos essais mais aussi pour vos oraux.
- Puis, entrainer vous régulièrement à écrire votre langue, que ce soit pour la compréhension écrite (BCE) ou l’expression écrite (BCE et ECRICOME).
Lisez ensuite : Comment aborder ses épreuves de langues ? Conseils de jurys #2
Quelques sources sont tirées des rapports de jurys de la BCE: IENA 2019 et CCIP 2018.