Salut à toi, étudiant ou futur étudiant en prépa ECT ! Aujourd’hui, afin de compléter les articles sur l’épreuve de management pour les épreuves HEC, Ecricome et EM Strasbourg, je vous propose une liste non exhaustive de théorie ainsi que d’auteur que vous pourrez mobiliser tout au long de l’épreuve de management.
Cette longue série d’articles sur les auteurs et théories seront départagés par catégorie (RH, Finance, Marketing, …). Dans le cas présent, il s’agira d’un guide des auteurs en RH et il sera en deux parties.
Ainsi, que ce soit pour l’épreuve HEC, Ecricome ou EM Strasbourg, les références aux auteurs pour appuyer ses argumentations ou justifier ses conclusions sont grandement recommandées et la bienvenue. Toutefois, il convient de veiller à ne mobiliser que des références théoriques en lien avec la/les questions posées.
Bonne lecture à vous !
Lire Plus : Le Guide des Auteurs en Management (RH) #1
Douglas McGregor, la théorie X et Y dans “The Human Side of Enterprise” (1960)
Dans les années 1960, le psychologue social Douglas McGregor a élaboré deux théories opposées pour expliquer comment les croyances des managers sur ce qui motive leurs collaborateurs peuvent affecter leur style de management. Il les a baptisées Théorie X et Théorie Y :
La théorie X : Elle part du principe que les salariés n’aiment pas le travail et doivent être contraints, contrôlés et orientés vers les objectifs de l’organisation pour obtenir des résultats positifs. En outre, la plupart des salariés préfèrent être traités de cette façon, afin d’éviter toute responsabilité. (Management autoritaire)
La théorie Y : Elle part du principe que les salariés aiment travailler et cherchent l’épanouissement au travail, le désir d’être autodirigé et de rechercher la responsabilité, et sa capacité à être créatif pour résoudre les problèmes de l’entreprise. (Management participatif)
La conclusion de McGregor, bien sûr, est que cette dernière approche de l’organisation est la plus souhaitable pour les managers.
Abraham Maslow, La pyramide des besoins dans “A Theory of Human Motivation” (1943)
La pyramide des besoins de Maslow est une théorie de la motivation comprenant un modèle à cinq niveaux des besoins humains. Du bas de la hiérarchie vers le haut, les besoins sont : physiologiques (nourriture et vêtements), de sécurité (sécurité de l’emploi), d’amour et d’appartenance (amitié), d’estime et d’accomplissement de soi.
Les besoins situés en bas de la hiérarchie doivent être satisfaits avant que les individus puissent s’occuper des besoins situés plus haut.
Frederick W. Taylor, “The Principles of Scientific Management” (1909)
Dans cet ouvrage, il propose qu’en optimisant et en simplifiant les emplois, la productivité augmente. Il a également avancé l’idée que les travailleurs et les managers devaient coopérer les uns avec les autres (cette approche était très différente de la manière dont le travail était généralement effectué dans les entreprises auparavant).
Taylor a élaboré quatre principes de gestion scientifique. Ces principes sont également connus sous le nom de “taylorisme” :
1/ Remplacer le travail par la “rule of thumb”, ou la simple habitude et le bon sens, et utiliser plutôt la méthode scientifique pour étudier le travail et déterminer la manière la plus efficace d’effectuer des tâches spécifiques.
2/ Plutôt que d’affecter les travailleurs à n’importe quelle tâche, il faut les faire correspondre à leur travail en fonction de leurs capacités et de leur motivation, et les former pour qu’ils travaillent avec une efficacité maximale.
3/ Contrôlez les performances des travailleurs et donnez-leur des instructions et une supervision pour vous assurer qu’ils utilisent les méthodes de travail les plus efficaces.
4/ Répartissez le travail entre les responsables et les travailleurs de sorte que les responsables consacrent leur temps à la planification et à la formation.
Mary Parker Follet, “Dynamic Administration” (1930)
Dans son ouvrage, Mary Parker Follet a utilisé la psychologie pour explorer divers aspects de l’environnement organisationnel, elle en conclut qu’il faut revaloriser le rôle du salarié au sein de l’organisation et prôner un management respectueux de tous les collaborateurs.
L’approche adoptée par Follett, qui semble tout à fait contemporaine, repose sur un principe unique et simple : les employés seront plus engagés, plus productifs et plus heureux s’ils disposent d’une certaine autonomie dans leur travail, s’ils sont traités comme des individus compétents et s’ils sont autorisés à collaborer.
L’administration doit donc encourager le travail en groupe, qui est généralement plus productif que le travail individuel, et inciter les employés à participer aux processus de décision plutôt que de se contenter de suivre les ordres.
Voilà ! Vous avez désormais toutes les clés en main pour pouvoir mobiliser des connaissances théoriques durant l’épreuve de Management, je vous souhaite bon courage et à très vite !