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L’immigration hispanique aux USA

Sommaire

Tu es en prépa ECG et tu cherches une bonne fiche sur l’immigration hispanique aux États-Unis ? Cet article est fait pour toi ! Tu y retrouveras ainsi un petit récap de tout ce qu’il faut savoir sur ce phénomène !

 

Pour te situer un peu :

En 2020, la population hispanique aux États-Unis était supérieure à 59 millions d’habitants, dont approximativement 62% venaient du Mexique. Les pays arrivant en deuxième et troisième position étaient deux pays des caraïbes : Puerto Rico et Cuba.

En ce sens, il convient de mentionner que la population originaire des caraïbes représente plus de 16,5%de la population hispanique totale résidant dans le pays nord-américain.

Avant de commencer n’hésite pas à jeter un coup d’oeil au vocabulaire de l’immigration

 

Quelques chiffres sur la communauté latino aux États-Unis.

  • Il y a 11 millions d’immigrants sans papiers vivant aux États-Unis, la plupart sans possibilité claire de régulariser leur situation
  • On décompte 34 millions d’immigrants vivant légalement aux États-Unis
  • Les latinos représentent la plus grande minorité ethnique du pays (18% de la population). On s’attend à ce qu’en 2060 ce soit 119 millions (28%)
  • 34,2% des Latinos vivant aux États-Unis sont des immigrés, 65,8% sont nés dans le pays
  • 9,2% des électeurs de la dernière élection étaient d’origine latino
  • 1,2 million de Latinos font ou ont fait partie des forces armées des États-Unis
  • 19,4% des Latinos vivent en dessous du seuil de pauvreté
  • 16% des Latinos n’ont pas d’assurance maladie

Une perte d’identité hispanique : conséquence de l’intégration et moyen de fuir les discriminations.

Selon une étude récente du Pew Research Center, l’identité hispanique aux États-Unis se rétrécit : 11 % des Américains d’origine hispanique renient leurs racines latinos : ils ne se considèrent ni hispaniques ni latinos.

 

De quelle manière l’identité hispanique se perd-elle à travers les générations ?

  • Le nom du pays d’origine pour se décrire : alors que 2/3 (deux tiers) des immigrés latinos utilisent le plus souvent le nom de leur pays d’origine pour se décrire, cette proportion chute à 26 % chez les Latinos du troisième (ou plus) génération.
  • L’usage de la langue : la moitié des enfants de parents immigrés parlent anglais et espagnol, mais ce bilinguisme tombe à 26% lorsqu’il s’agit des petits-enfants d’immigrés hispaniques. Au contraire, la domination anglaise augmente au fil des générations.
  • La perte des activités culturelles hispaniques : le nombre d’activités culturelles hispaniques vécues par les Américains d’origine hispanique diminue au fil des générations.

Cette perte est-elle une conséquence de l’intégration ou un moyen d’échapper à la discrimination ?

  • L’intégration

Mariages mixtes : alors que 93 % des immigrés hispaniques de première génération ont épousé une personne comme eux, née en Amérique latine ou en Espagne, ce pourcentage chute à 35 % chez les hispaniques de troisième génération vivant désormais aux États-Unis

→ L’analyse Pew reconnaît également que même si l’identité hispanique se dilue entre les générations, la population latino en termes absolus aux États-Unis continue d’augmenter.

 

  • Discrimination : l’identité de ces personnes a également un effet sur la perception de la discrimination par les citoyens américains → 78% des hispaniques qui s’identifient ainsi ont ressenti une forme d’exclusion sur le territoire américain en raison de leur origine latino-américaine ou espagnole. Alors que seulement 7% des Américains d’origine hispanique qui ne se reconnaissent pas comme tels indiquent une certaine forme de marginalisation.

Si tu veux étudier les conséquences de l’immigration sur le marché du travail jette un coup d’oeil à cet article !

 

Voir plus : L’immigration : un danger pour le marché du travail ?

 

Être sans-papiers aux Etats-Unis : perspective d’une vie meilleure ou début de nouvelles difficultés ?

L’immigration sans papiers est emblématique des profondes divisions aux États-Unis.

La perspective d’une vie meilleure par rapport à la vie dans leur pays d’origine : plus d’opportunités, possibilité d’envoyer des remises à sa famille, tout recommencer.

Mais aussi, le début de nouvelles difficultés, surtout depuis l’élection de Trump.

 

  • Peur de la police

Ils ne peuvent pas quitter la ville où ils vivent, car elle est entourée de points de contrôle de sécurité et ils craignent d’être arrêtés et expulsés. Parfois, leurs familles vivent à des centaines de kilomètres et ne peuvent pas les voir.

 

  • Ils sont considérés comme des criminels

L’entrée sans papiers aux États-Unis constitue un délit. Ainsi, quelqu’un qui se trouve dans le pays sans permis valide pourrait enfreindre la loi.

 

  • Ils n’ont pas les droits d’un citoyen

Devenir citoyen américain est un processus compliqué : la législation actuelle rend pratiquement impossible pour une personne entrée irrégulièrement dans le pays d’obtenir légalement la résidence permanente.

 

  • La désinformation de Trump ne facilite pas l’intégration

Selon Trump “les immigrés illégaux infestent ce pays par la frontière” mais contrairement aux idées reçues, ces dernières années la majorité des immigrés sans papiers sont arrivés aux USA avec un visa touristique, et non en traversant illégalement la frontière. Et le nombre de sans-papiers dans le pays a chuté “drastiquement” chaque année depuis 2008, selon le centre d’analyse des migrations.

 

  • La révocation du DACA

On décompte environ un million d’immigrants sans papiers ayant une autorisation temporaire de vivre et de travailler dans le pays dans le cadre des programmes d’action différée (DACA) et de statut de protection temporaire (TPS). Dans le cas du DACA, cependant, son avenir reste incertain après la décision de l’administration Trump de le révoquer.

Il existe peu de solutions pour être régularisé : épouser un citoyen américain ou un détenteur de la carte verte, avoir été victime ou témoin d’un crime, ou demander l’asile.

Qu’en-est-il en Espagne ?

 

Voir plus:  La nouvelle loi sur l’immigration en Espagne

Latinos aux États-Unis : la discrimination a-t-elle augmenté ou est-elle désormais plus visible ?

La discrimination contre les Latinos, ainsi que contre les Afro-Américains, est répandue dans différents domaines et industries

En janvier dernier, un fait encourageant était connu : le chômage des membres de cette communauté a atteint son minimum historique, 4,7 %, après plusieurs années de baisse soutenue.

 

  • Effectifs de la communauté latino aux États-Unis

Aujourd’hui, 18% de la population américaine est d’origine latino et ce chiffre devrait atteindre 28,6% en 2060.

 

  • Latinos qui perçoivent une discrimination contre leur communauté aux États-Unis

78 % : Oui 20 % : Non 2 % : Ne sait pas.

 

  • La principale cause de discrimination, selon les Latinos.

37% : Lois et politiques publiques

47% : Préjugés individuels

14% : Les deux à parts égales (ces deux raisons)

 

  • Situations dans lesquelles les Latinos se sentent discriminés
    • En cherchant du travail
    • Vis-à-vis des salaires et opportunités de promotion
    • Pour une location ou l’achat d’un logement
    • Lors d’un contact avec la Police
    • En allant chez le médecin
    • À l’Université
    • En votant ou en participant à la vie politique

Les attitudes et actions hostiles contre les Latinos sont devenues plus visibles et courantes

“Je ne suis pas sûr que la discrimination se soit aggravée. Mais les attitudes et les actions hostiles contre les Latinos sont certainement devenues plus visibles et courantes, a déclaré le politologue Vladimir E. Medenica, chercheur à l’Université de Chicago.

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Image de Aurélia Rotolo
Aurélia Rotolo
Après une classe préparatoire provinciale à Nîmes, je fais aujourd'hui partie du programme GMT (Global Mobility Track) d'Audencia BS. Dorénavant mon nouveau challenge est de vous aider à réussir en prépa que ce soit en langues, en géopolitique ou même en méthodologie :)