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Méthodologie : Comment aborder une khôlle de HGGMC

Sommaire

L’exercice de la khôlle de géopolitique est souvent redouté par les élèves de classe préparatoire ECS, et ce, sûrement à tort. La clé est de voir cet exercice sous le même prisme que l’exercice de la dissertation avec toutefois le besoin de réaliser le brouillon en un temps très réduit.

 

 

La définition de ses objectifs

En fonction de vos prétentions, la khôlle peut avoir plusieurs objectifs. Soyez honnête avec vous-même concernant vos prétentions, mais ne vous bridez pas pour autant ; demandez-vous s’il existe une chance réaliste pour que vous vous retrouviez fin juin de votre deuxième ou troisième année sur les bancs de l’école de Jouy-en-Josas.

 

La réponse par la négative

Si vous considérez qu’il est très peu probable d’être admissible à HEC, ce n’est pas pour autant que vous devez ne pas vous présenter à vos khôlles ou les négliger durant l’année. En effet, faire une khôlle « classique », ce n’est pas se retrouver face à un sujet horrible comme cela peut être le cas durant cet oral. Au contraire, c’est s’entraîner sur un sujet reprenant soit une aire régionale soit un thème regroupant des notions comme cela pourrait être le cas le jour des concours écrits. C’est donc l’occasion de se tester en « live » face à un khôlleur capable d’évaluer et de faire progresser l’élève directement.

 

La réponse par l’affirmative

Si HEC parait réalisable pour vous, durant l’année, l’exercice est d’autant plus important. En effet, il faut déjà avoir intégré toute la première partie, à savoir des sujets plutôt classiques et être capable de savoir rebondir sur des sujets plus complexes et souvent hors programme (Vous pouvez retrouvez ici, le rapport de jury de l’oral de HGGMC de 2021, avec un florilège de sujets tombés) . Il faut être capable de faire des liens, réfléchir vite sur les connexions possibles avec les chapitres au programme, mais aussi les sujets peuvent entièrement sortir du cadre. Il faut garder à l’esprit, que le jury sait si un sujet est au programme, hors-programme, difficile ou encore facile : il faut alors faire la différence face aux autres. 

 

 

Le jour-j : le déroulé de l’épreuve

À chaque fois qu’un sujet tombe, il tombe pour 3 personnes, pour pouvoir faire une harmonisation et comparer votre prestation en fonction de celles des autres.

Si vous êtes la première personne à passer, vous tirerez un sujet dactylographié d’une enveloppe de papier kraft. Une fois tiré, vous aurez exactement une demi-heure pour plancher. Une fois les trente minutes écoulées, on vient vous chercher pour vous accompagner à votre salle de passage où le jury vous attend. Vous avez 10 minutes pour vous exprimer. Puis le jury enchaîne avec 10 minutes de questions. Les questions peuvent vous amener à parler de sujets que vous n’avez pas parlés pendant l’oral ou approfondir/rectifier d’autres que vous dit. C’est peut-être la partie la plus difficile, car elle se prépare moins ou plus difficilement. Il faut vraiment connaître ce que l’on décide de raconter et de ne pas se contenter d’un auteur ou titre d’ouvrage en guise de référence.

 

 

Que faire devant son sujet ?

  1. Ne pas paniquer en deux (ou trois) ans, vous avez suffisamment de connaissance pour pouvoir rebondir et plancher sur tous les sujets classiques et s’il n’est pas classique, il sera difficile pour tout le monde. Alors juste faire quelque chose de simple sans forcément beaucoup de référence ni notion complexe vous suffira.
  2. Aller le plus vite possible le travail que vous faites en préparant le brouillon de l’épreuve écrite est similaire à celui de la préparation de la kholle, mais en accéléré. Il faut avoir fait tout le travail de réflexion et de problématique en 5-7 minutes pour pouvoir passer au contenu en lui-même. Cet exercice est un exercice de vitesse.
  3. Cerner le sujet une fois, le plan bâtit et avant d’ajouter les éléments à l’intérieur de chaque bloc, demandez vous si vous avez saisi la polysémie de chaque terme. Est-ce que vous avez essayé de trouver leurs contraires, pluriels, synonymes… ? Et est-ce que cela change quelque chose au problème ?
  4. Tenir le temps Pas plus, pas moins : 10 minutes pile.
  5. Prendre par la main le jury – C’est bien un exercice oral et vous devez bien signifier l’évolution de votre pensée avec insistance. En effet, pour les écrits, le correcteur peut voir vos alinéas, sauts de lignes, ouvrages soulignés… à l’oral, pour bien vous faire comprendre, n’hésitez pas à utiliser des connecteurs plus classiques mais efficace. 
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Luc Garbado