Une khôlle, c’est un entraînement d’environ une heure dans lequel les étudiants de CPGE testent leurs connaissances face à un khôlleur. Ce khôlleur n’est pas nécessairement un professeur, mais c’est une personne qui maîtrise extrêmement bien la matière qui lui est attitrée. En général, les étudiants peuvent avoir deux à quatre khôlles par semaine selon leur filière et leur établissement. Mais alors, en vue du volume horaire conséquent que cela représente, comment bien profiter de ces séances d’exercice pour améliorer ses performances pour les concours ?
Comprendre l’intérêt de ces khôlles
Si certains y voient au premier abord une contrainte, sachez que les khôlles sont une chance exceptionnelle ! En effet, la classe préparatoire est la seule formation détenant un dispositif pareil. Il s’agit de véritables cours particuliers donnés à une fréquence élevée, ce qui permet de ne jamais prendre de retard et de comprendre où se trouvent les difficultés. De plus, comme précisé en introduction, les khôlleurs sont des experts dans leurs domaines : les préparationnaires ont donc accès à portée de main à un savoir précieux ! Il faut mettre à profit ce temps de khôlles en ayant en tête l’objectif final : les concours !
Travailler en amont le sujet de la khôlle
Pour qu’une khôlle soit utile, il ne faut pas y aller en découvrant le chapitre ou sujet étudié sur place. Le khôlleur n’est pas là pour vous expliquer le cours, mais pour que vous compreniez ce qui était jusqu’à présent incompris. Cela se joue donc généralement sur des détails, des points précis, dont l’incompréhension ne pourra être décelée qu’après un vrai apprentissage en amont. D’ailleurs, si vous pouvez vous-même vous rendre compte de certains blocages en révisant, le khôlleur peut également déterminer des incompréhensions insoupçonnées d’un point du cours que vous auriez alors déformé ! Et sans un travail de fond avant la khôlle, cette erreur serait restée ancrée en vous jusqu’aux concours (ou à minima jusqu’à votre prochain DS).
Lire plus : Préparer sa khôlle en amont
Donner tout son potentiel durant la khôlle
Comme expliqué dans le point précédent, le khôlleur est capable de déceler les points incompris ou mal compris durant l’exercice que vous pratiquez. Il est donc important de ne pas être sur la réserve en ne mentionnant pas les choses dont vous n’êtes pas sures. Le khôlleur est en effet là pour ça, et il ne faut pas avoir honte de ne pas tout savoir : c’est impossible ! Il est donc primordial de donner un maximum pour faire une khôlle de qualité, afin que tous les éléments défaillants soient bien cernés et corrigés. De même, n’essayez pas de raccourcir votre khôlle sous un quelconque prétexte : vous n’aurez sans doute pas de meilleur apprentissage que celui en la compagnie d’un expert en la matière !
Ne pas y tricher : l’intérêt est moindre …
Certains préparationnaires seraient tentés par l’idée de tricher en khôlle. Cela peut être expliqué par la honte de ne pas savoir, de ne pas avoir travaillé, ou bien même la volonté d’en ressortir avec une bonne note ! Si vous en serez satisfaits sur le moment, vous vous en mordrez les doigts au concours … N’oubliez pas que vous n’êtes pas en classe préparatoire pour avoir de bonnes notes, mais pour comprendre des notions afin de performer aux concours. Il n’y a donc rien de mieux que d’exprimer la réalité de son savoir, puis de le développer en fin de khôlle, plutôt que d’en simuler un qui disparaîtra quelques secondes après.
Tirer profit du savoir du khôlleur
À la fin de la khôlle, le khôlleur fait des remarques sur vos performances. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises, soyez attentifs à tout ce qu’il vous dit : l’objectif sera d’améliorer ce qui ne va pas pour la fois suivante. Il est d’ailleurs pertinent de demander à ce dernier d’expliquer pourquoi il fait telle ou telle remarque et de lui demander comment il est possible de s’améliorer sur le sujet. Une fois les remarques faîtes, le kholleurs va généralement expliquer les notions de cours qui semblent ne pas avoir été comprises : encore une fois, prenez note de tous les éléments tout en essayant de bien assimiler l’explication. Pour finir, posez les questions qui vous trottent dans la tête : vous pouvez même en préparer en amont, pendant le travail du sujet !
Retravailler ses points d’amélioration
Enfin, pour extirper toute l’utilité d’une khôlle, il va vous falloir la retravailler. Cela est étroitement lié avec le point précédent, puisque vous allez vous appuyer sur vos notes (tant que les remarques faîtes que sur le sujet). Il est primordial de prendre le temps de bien assimiler chaque information, de la lier à son cours et de comprendre les failles de la prestation donnée. Avec ce travail, il vous sera bien plus facile de vous améliorer, et votre préparation aux concours sera bien plus efficace qu’une personne qui ne l’aura pas fait !
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Que ce soit avant, pendant, et après la khôlle, le travail de cette dernière doit être soigné et appliqué. Si l’on peut penser qu’elles sont surtout utiles pour nos matières faibles, elles le sont aussi pour nos matières fortes : l’approfondissement avec un khôlleur, c’est ce qui vous permettra d’être parmis les meilleurs au concours !
