Retrouvez sans plus tarder une analyse du sujet d’anglais LV2 ECRICOME 2025 rédigée par un rédacteur ! Cette analyse vous permettra de mieux cerner les attentes de l’épreuve, d’identifier les points à maîtriser et d’ajuster votre préparation.
Cette épreuve peut avoir un coefficient allant jusqu’à 4 selon l’école que vous souhaitez intégrer. Les écoles de la banque ECRICOME accordent les coefficients suivants à la langue vivante 2 :
- Rennes School of Business : 4
- EM Strasbourg : 4
- KEDGE BS : 3 ou 4 (selon la spécialité de mathématiques)
- NOEMA BS : 3
- MBS : 3
L’épreuve d’anglais LV2 est souvent redoutée en raison de l’exigence de ses épreuves : version, thème grammatical et essai.
Le concours ECRICOME accorde une vraie importance aux langues vivantes, en phase avec les exigences d’un monde de plus en plus internationalisé. Mieux vaut donc ne pas négliger cette épreuve, même si son coefficient est parfois perçu comme « secondaire ».
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L’analyse du sujet d’anglais LV2 ECRICOME 2025
Version
L’article présenté dans ce sujet était issu du magazine new yorkais Newsweek. Dans l’ensemble, il ne présentait pas de difficultés notoires, si ce n’est que certains passages nécessitaient la connaissance d’un vocabulaire spécifique. Toutefois, quelques expressions, notamment idiomatiques ou possédant des temps verbaux spécifiques, pouvaient en ce sens poser un problème, même si le contexte permettait de saisir l’idée.
Concernant les difficultés linguistiques et grammaticales, on peut retrouver :
- “Has no regrets about not getting”, tournure assez longue, qui évoquait « ne regrette pas de ne pas avoir obtenu »
- “She felt like she was not learning” peut se traduire par : « elle avait l’impression de…»
- Dans la première phrase, l’emploi du past continuous et du past simple peut poser problème en français
- “would end up costing” : ici, le conditionnel futur dans le passé doit être rendu avec précision en français « finirait par coûter »
- Faire attention à bien incorporer la proposition incise “she said” de façon naturelle : « a-t-elle déclaré », par exemple
- “worth pursuing” est difficilement traduisible en l’état. Pour ce faire, privilégier une tournure comme « elles [les études] ne valent la peine d’être faites que pour… »
- “a lifetime of oppressive debt” induit un ressenti, qu’il est nécessaire de retranscrire « où on les engage sur la voie d’une dette écrasante à vie »
Concernant les difficultés lexicales, on peut notamment souligner :
- “To be saddled with” : crouler sous, être accablé de
- “in this day and age” peut être traduit par « de nos jours »
- “Would end up” : finir par [coûter]
- “marketable” : pas de terme équivalent en français, et « vendable » serait un peu éloigné. On peut plutôt privilégier « employable » ou « attractif sur le marché du travail »
- Degree= diplôme
Thème
Le thème était issu d’un article du Monde, et incluait quelques difficultés, notamment des structures syntaxiques propres au français et la nécessité de reformuler pour un anglais naturel.
Parmi les difficultés syntaxiques et grammaticales, on relève :
- Faire attention à la concordance des temps, notamment dans la première phrase : “a law enacted on Tuesday, October 1, will allow…”
- Traduire « était jusque-là » pouvait poser un problème : “California legalized […], but until now, stores were prohibited…”
- Retranscrire des expressions comme « à l’heure actuelle » ou « ont du mal à » pouvait se faire au moyen de “currently” et “are struggling to compete with…”
- « la petite ville […] réclamait notamment depuis plusieurs années » constitue une difficulté notamment avec la traduction du verbe et de son adverbe. Une traduction serait “has been advocating among others for this legislative change for several years”
Concernant les difficultés lexicales, on peut citer :
- « promulguée » : enacted
- « commerces vendant du cannabis » : cannabis retailers
- « plats chauds » : hot food
- « vendeurs de drogues illégales » : illegal drug dealers
- « récréatif » : recreational
- « milliard » : billion
Essai
Sujet 1 : Le thème de cet essai était évidemment très attendu pour cette session de concours 2025. On pouvait notamment examiner le climat politique avant l’élection (polarisation, méfiance envers les institutions comme la Cour Suprême, médias sociaux), et comment les événements de 2020-2024 ont façonné l’opinion publique (« Bidenomics » et ses décisions majeures comme l’IRA ou le Chips Act, pandémie, inflation, conflits dans le monde). Les stratégies de campagne étaient aussi intéressantes à évoquer, puisque des promesses ont pu cibler certains types d’électeurs dans les deux camps, tandis que les débats télévisés ou controverses ont aussi pu influencer les votes. A ce titre, les swing states n’ont jamais été aussi décisifs. Enfin, on pouvait aussi préciser le rôle de la technologie dans le résultat de l’élection, notamment la désinformation renforcée par les nouvelles formes de campagne par l’IA ou le ciblage numérique.
Sujet 2 : Sujet stimulant, qui se justifie par la tenue des Jeux Olympiques cet été à Paris. On peut envisager pour un tel sujet une analyse nuancée (fidèle au « make sense »), qui demande de peser les avantages contre les inconvénients de tels événements. La réflexion pouvait notamment analyser les bénéfices de la tenue de ces événements (essor du tourisme, création d’emplois, infrastructures réutilisables) et les coûts (retombées économiques parfois discutables, dettes publiques, stades abandonnés). Les JO de Tokyo ont généré 32 milliards de revenus, tandis que la Grèce peine encore à rembourser les Jeux d’Athènes de 2004. La question environnementale était au cœur du sujet : comment caractériser la durabilité de tels événements dans un contexte de crise climatique ? Les infrastructures et les besoins énergétiques sont considérables, et il serait par la même occasion pertinent de resserrer les critères de sélection pour la tenue de ces compétitions (la Chine qui organise des JO d’hiver par exemple…). Enfin, on pouvait aussi évoquer la question du symbole, en particulier dans quelle mesure ils favorisent une unité mondiale et l’excellence par le sport, et si celui-ci reste accessible à tous. L’accès à de tels événements peut dans une certaine mesure sembler de plus en plus inégalitaire (places aux prix parfois exorbitants) et cibler un public élitiste, tandis que les organisateurs promeuvent des valeurs d’inclusion (introduction du breakdance cet été par exemple, etc).