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Etats-Unis : les références incontournables

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Etats-Unis : les références incontournables

Dans cet article, nous nous intéressons au premier volet des références sur les Etats-Unis pouvant être utiles aux concours.

 

Selon Fareed Zacharia dans Le monde Post-américain (2008), « le soft et hard power américain mettront du temps à être concurrencé par la Chine ».

 

Joseph Nye dans Is the american century over (2015) « Les Etats-Unis ne sont pas en pas en absolu déclin et sont voués à rester plus puissant que n’importe quelle autre puissance dans les années à venir ».

 

Lire plus : Europe les références incontournables #2

 

Washington dans son discours d’adieu de 1796 en tant que 1er président des Etats-Unis, défendait l’attitude foncièrement neutraliste voir isolationniste que le nouvel Etat américain devrait adopter par rapport au monde et la justifiait au nom de la défense de l’exceptionnalisme américain.

 

RooseveltLes USA se doivent d’exercer un pouvoir de police international. »

 

 Lire plus : France : les références incontournables#2

 

Wiliam Fox parle de « superpuissance » en 1944, Védrine évoque la notion « d’hyperpuissance » en 1995, l’administration d’Obama préfère utiliser le terme de « leadership », car cela suppose les États dominés comme volontaire à cette domination.

 

Pour Sylvain Cypel dans Un nouveau rêve américain (2015), les transformations socio-démographiques qui touchent les Etats-Unis font naître « Un nouveau rêve américain » davantage en phase avec les évolutions de la globalisation. Selon lui, la fin de l’Amérique blanche, masculine, protestante des villes industriels ou rurales, au profit d’une Amérique cosmopolite, féminine, dynamique et tertiaire caractérise la métamorphose du modèle américain adapté au monde globalisé.

 

Lire plus : Asie les références incontournables#2

 

Susan Strange introduit dans States and Markets (1988) la notion de puissance structurelle, que posséderaient les Etats-Unis. Celle-ci correspond à la possibilité qu’a un acteur d’obliger un autre à agir suivant sa volonté, par la persuasion ou la coercition.

 

D’après Raymond Aron en (1972) dans La République impériale, les USA dans le monde, les USA sont « un empire sans frontières et sans souveraineté, invisible et omniprésent ».

 

Nossel (sous H. Clinton) créé le concept de « smart power » en 2004. C’est un mélange intelligent entre le Soft Power et Hard Power.

 

Paul Kennedy dans The rise and Fall of a great superpower (1989) : l’augmentation des coûts de la défense des USA entraînerait une incapacité de faire face à leurs obligations et affaiblirait la puissance économique du pays.

 

Le philosophe Francis Fukuyama critique le fait que les institutions politiques américaines sont devenues dysfonctionnelles : depuis les années 1990, les républicains sont plus conservateurs et ne veulent pas faire de consensus (polarisation de la vie politique). Cela bloque les prises de décision du Congrès et donc la capacité du Président à faire imposer des décisions.

 

Pierre Hassner parle de puissance incomplète pour qualifier les Etats-Unis. Il prétend que l’ère des guerres contre le terrorisme (Bush) a révélé les lacunes d’un « Wilsonisme botté ».

 

Mélandri Le siècle Américain : une histoire (2016) et M.Kandel Les Etats-Unis et le monde (2018) jugent les effets de la mondialisation à la source d’une crise telle qu’elle déstabilise leur prépondérance séculaire.

 

Lire plus : Afrique : les références incontournables#2

 

Mélandri dans La politique extérieure des Etats-Unis de 1945 à nos jours (1982), parle d’une « Pactomanie » américaine en Asie durant la Guerre Froide : ANZUS en 1952, OTASE de 1955 à 1977 et autres accords bilatéraux.

 

Devise de l’US Army « Full spectrum dominance »

 

Lire plus : M-O : les références incontournables#2

 

Droz-Vincent à propos de la guerre du Golfe, « c’était un message dissuasif envers (Syrie, Iran, Irak) qui étaient des puissances en devenir ».

 

H.Laurens à propos du conflit israélo-palestinien « Les Etats-Unis mènent une diplomatie réactive dans la mesure où ils ont du mal à s’engager réellement dans le conflit ».

 

Droz-Vincent « La Doctrine de Bush repose sur 4 piliers » :

 

  • Renverser le gouvernement s’il s’oppose au libéralisme ou à l’hégémonie états-unienne

 

  • Unilatéralisme et interventionnisme renforcé

 

  • Guerre préventive contre la menace d’attentats et développement d’armes de destruction massive

 

  • Pression sur les pays alliés

 

 

Obama prononce un discours le 4 juin 2009 à l’université du Caire « Un nouveau départ » destiné à améliorer les relations américaines avec les musulmans.

 

Florence Pisani dans La nouvelle économie américaine (2018) « il est clair que la demande relative de produits agricoles baisse continûment et que la demande relative de produits manufacturés commence par augmenter, avant de baisser au profit des services ». (Phénomène déjà constaté par Clark en 1940). La désindustrialisation ces dernières années, notamment suite au phénomène du « China Shock» est mis en avant par les économistes tels qu’Angus Deaton (prix Nobel  de l’économie 2018).

 

Robert Solow affirme que l’économie américaine est actuellement en guerre, a perdu la bataille de la compétitivité face aux « économies casino » d’Asie où se trouve l’essentiel de la production.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Felix Derville
Rédacteur chez Mister Prépa après deux années de CPGE ECS au Lycée St-Just, j'ai pour but de promouvoir l'égalité des chances à travers mes articles.