Retrouvez dès maintenant l’analyse de l’épreuve de Management ECRICOME 2023, menée par notre équipe de rédacteurs ! L’épreuve est, on le rappelle, importante pour les étudiants de ECT et qui demande une rapidité et une gestion de temps sans failles.
Cette épreuve clé marque la fin des concours ECRICOME 2023. Voici donc notre analyse très utile pour préparer l’épreuve de Management de la BCE.
L'analyse du sujet de Management ECRICOME 2023
Il est important de savoir que l’épreuve de management chez ECRICOME est totalement différente des autres.
En effet, si les autres épreuves de management sont centrées sur le développement avec un temps d’épreuve plus conséquent, chez ECRICOME, c’est un devoir de note de synthèse. L’objectif est d’être bref et concis. En deux heures de temps, il faut savoir répondre rapidement aux questions par des éléments théoriques que l’on applique au cas pratique.
Analyse du cas :
1 – Cette première question était assez large et assez particulière. Il fallait maîtriser la notion de modèle économique, qui peut impressionner mais qui n’est finalement pas si complexe puisque cela consiste simplement à la description du processus par laquelle une entreprise fait du profit. Il fallait donc ici expliquer quel était celui de The Kase, puis expliquer pourquoi il était remis en cause. On pouvait notamment citer le déclin de son marché initial, puis le fort investissement que demandait la vente de téléphones reconditionnés.
2 – Ici, la question nous amène à juger l’endettement et les capacités de financements de l’entreprise The Kase. La CAF pouvait évidemment être calculé par les deux méthodes existantes, ce qui créait une sécurité pour les candidats pouvant vérifier leur résultat. Les deux autres ratios devaient être calculés également puis le tout interprété en lien avec l’annexe 1 qui permettait aux candidats de comprendre le contexte d’une procédure de cessation de paiements. Si les ratios étaient bien maîtrisés et justifiés, cette question ne devait pas être une question piège malgré une première montée de stress à sa lecture.
3 – La question ici est de savoir si le rachat de The Phone House a eu ou non un impact sur l’engagement organisationnel des salariés. Dans les annexes, on trouve une explication très claire de cet impact fort qui a eu lieu au sein de l’entreprise. Lorsque les salariés de The Phone House n’ont pas accepté ce rachat et ces changements demandés par la nouvelle organisation qui avait le lead sur ces derniers, c’est l’entreprise qui a dû réagir pour que les salariés n’impactent pas la qualité des services que vendaient l’entreprise ainsi que leur image. Il fallait expliquer ces différents points.
La deuxième partie du sujet :
Ici, le candidat doit faire une réponse relativement courte (d’une dizaine de lignes) pour expliquer si la proposition qui est faite est juste ou si elle est fausse en s’appuyant sur le cas qui lui était proposé, puis sur ses connaissances personnelles
Dans le cas de l’entreprise The Kase :
Q1 : Cette première confirmation nous demande d’analyser la structure financière de l’entreprise pour en décrire son état. Il fallait ici réaliser les soldes intermédiaires de gestion ainsi que le bilan fonctionnel pour ensuite y sortir des conclusions liées à l’état financier de The Kase. En fonction de cela, il suffisait d’argumenter notre opinion sur le fait que celle-ci soit saine ou non.
Q2 : La deuxième proposition nous invite à analyser la stratégie globale de l’entreprise et son évolution dans le cadre de son activité de téléphone reconditionné. L’activité de vente de téléphone reconditionnés est bel et bien présente, mais nous savons que son activité initiale était centrée autour des coques et de leur personnalisation. La stratégie de diversification se définissant par le fait de développer de nouveaux domaines d’activité, on en déduit que la confirmation est juste.
Q3 : Cette dernière proposition traite du chiffre d’affaires de The Kase et son influence sur le résultat de l’entreprise. Pour le savoir, il nous suffit de comparer les taux d’évolution année après année du chiffre d’affaires, puis ceux du résultat. On constate que ces derniers ne sont absolument pas liés, ce qui nous emmène à affirmer que cette confirmation est fausse.
En général:
Q1– Dans cette conformation, il est intéressant de se pencher sur le mot “toujours”. En effet, si la plupart des décisions sont le résultat d’un processus rationnel constitué d’analyse et de réflexion, ce n’est pas toujours le cas. Certains décisionnaires jouent sur l’audace par exemple, avec des concepts qui paraissent parfois totalement fous, qui fonctionneront ou pas. Les décisionnaires peuvent également se baser sur des éléments très peu concrets, sur des points de vue qui ne reflètent pas toujours la réalité, ce qui rend également les processus moins rationnels.
Q2- Ici, cette confirmation nous amène à considérer l’impact de l’intelligence artificielle sur les processus de GRH en entreprise. Si effectivement l’IA semble très utile pour effectuer l’ensemble des tâches classiques liées à la GRH par son traitement de l’information, celle-ci ne peut être utile jusqu’au bout. La différence entre la gestion des ressources humaines et la gestion des autres ressources de l’entreprise, c’est que l’on touche à des personnes. Ces personnes ne sont pas des robots, elles sont soumises à l’imprévision et au sentiment. Ainsi, difficile pour une IA d’évaluer la motivation d’un collaborateur par exemple. Cette confirmation est donc vraie, mais jusqu’à une certaine limite.
Q3- Cette confirmation nous emmène à définir ce qu’est un écosystème d’affaire afin d’y faire un lien ou non avec l’innovation. Pour rappel, un écosystème d’affaire est une communauté d’acteurs (entreprises, organisations, institutions, fournisseurs, clients, actionnaires…), issus de domaines d’activité différents, qui poursuivent une vision stratégique commune. Cette diversité d’acteurs permet ainsi d’enrichir les différents savoirs et points de vue autour d’une stratégie afin d’effectivement favoriser l’innovation au sein de la stratégie d’entreprise.