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Khâgne : 5 conseils pour l’épreuve de composition française

Sommaire

Cet article vous donne 5 conseils sur les bons réflexes à avoir pendant l’épreuve de composition française, absolument déterminants dans votre réussite à cet exercice !

 

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Bien décortiquer les termes du sujet

Il faut rester conscient que la réussite de votre devoir se joue dès la découverte et la lecture du sujet ! Aussi est-il essentiel de prendre connaissance de ce dernier tranquillement et dans une pleine disponibilité.

Inutile de vous précipiter sur vos stabilos pour fluoter furieusement certains passages : cela vous conduit, inconsciemment, dans la suite de votre devoir, à vous concentrer sur une idée au détriment d’une autre. Ainsi, mieux vaut prendre le temps de prendre connaissance du sujet tel qu’il est, et surtout de ne pas lui surimposer un sujet anciennement traité (dans le cas où il y aurait un terme-clé en commun par exemple) : en effet, à chaque sujet sa spécificité et donc sa manière d’être traité. Vous devrez ainsi faire preuve de vigilance critique tout-au-long de l’analyse du sujet afin de délimiter le périmètre de ce sujet en particulier. 

De même, attention à ne pas occulter les difficultés qui se présentent à vous lors de la lecture du sujet : au contraire, toute difficulté peut être considérée comme un tremplin pour la réflexion, un moteur pour la construction de la dissertation.

 

Donner systématiquement des exemples…

Au sein des paragraphes argumentatifs, les exemples sont d’une importance capitale : ils illustrent et donnent de la consistance à votre réflexion. Néanmoins, il ne s’agit pas de faire un inventaire déstructuré d’exemples, mais bien plutôt de faire un travail de juste sélection pour choisir les plus pertinents par rapport au sujet.  

Si la connaissance des critiques littéraires reste toujours appréciée, elle ne saurait néanmoins se substituer au contact direct avec les textes ni avec une réflexion personnelle. En effet, mieux vaut une réflexion personnelle, même imparfaite, fût-elle fondée sur une culture inévitablement lacunaire. Le choix des exemples doit témoigner de votre curiosité et de votre indépendance d’esprit !

 

La priorité est donc de très bien connaître vos œuvres au programme. Le rapport 2013 dit clairement : « Les difficultés rencontrées par certaines copies ne tenaient pas tant aux termes du sujet qu’à leur maîtrise insuffisante des œuvres du programme. » Le rapport 2012 insiste encore : « Les candidats doivent être capables de donner des citations exactes et pertinentes pour le traitement du sujet. Les copies où l’analyse de détail des citations se fait en rapport avec le sujet sont valorisées. » 

 

Sans oublier les références hors-programme !

Le jury ne saurait se contenter de la seule mobilisation des œuvres au programme. En effet, ils insistent chaque année, dans leur rapport, sur l’importance pour les préparationnaires de témoigner dans leur copie d’une culture littéraire plus vaste. Le jury de composition française attend -idéalement- que vos références littéraires soient pour deux-tiers issues des œuvres au programme et pour un tiers tirées d’œuvres littéraires autres. Si vous voulez respecter strictement cette proportion, vous pouvez ainsi, au sein d’une sous-partie, citer deux références du programme (dont l’une davantage développée) ainsi qu’une œuvre hors-programme. Vous l’aurez compris : si les œuvres du programme restent la priorité, les autres références représentent néanmoins une part importante de votre devoir. Ce sont ces références qui permettront de distinguer votre copie par des références plus singulières, plus variées, plus originales.

 

Faire des micro-analyses

Une sous-partie se décompose de la manière suivante : une idée directrice, qui correspond à un aspect, à une nuance, à une illustration de l’idée générale de la grande-partie dans laquelle elle s’insère ; puis un développement de cette idée, notamment par la mobilisation de références littéraires (au programme comme hors-programme).

 

Une référence complète, c’est :

  • la mobilisation d’un auteur et de son ouvrage ;
  • une citation ;
  • une micro-analyse de la citation ;`

 

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Veiller à bien s’exprimer

Une dissertation satisfaisante quant à son contenu ne saurait obtenir une note correcte si son expression fait défaut. Aussi s’agit-il d’être vigilant à son niveau de langue et à son orthographe, de proscrire les abréviations et de faire un effort pour que son écriture reste lisible.   

 

Le rapport du jury de 2011 témoigne à ce titre de l’importance de la langue : « On relève dans nombre de copies une syntaxe hésitante, voire fautive : phrases nominales, participes passés mal accordés quand ils le sont, etc. La grammaire devient manifestement, au fil des années, la grande ennemie ou la grande inconnue (…). (…) on ne saurait trop conseiller aux candidats d’employer leurs années de préparation à améliorer ce point, en privilégiant dans leurs travaux les phrases courtes, avec verbe conjugué.)

 

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Marie Mouret