Découvrez dans cet article 3 bons réflexes à avoir pour l’épreuve écrite d’histoire : bornes temporelles, bornes chronologiques, gestion du temps, on vous donne toutes nos astuces !
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Bien définir les bornes temporelles…
Après avoir analysé le sujet et défini les termes clés, il s’agit de définir ce que l’on appelle les « bornes temporelles ». Ne sous-estimez pas cette étape absolument cruciale ! Pour chaque sujet -ou presque-, des bornes chronologiques de début et/ou de fin vous seront données : il s’agit des dates charnières correspondant au sujet/au thème donné. À ce stade de l’introduction, il n’est absolument pas question de raconter de manière hasardeuse les événements de ces dates charnières, mais bien de justifier les bornes chronologiques données pour ce sujet en particulier : il s’agit de faire un état des lieux du sujet donné au moment de ces dates, soit de relier de manière pertinente les bornes au sujet. Vous l’aurez compris : la justification des bornes chronologiques sera TOUJOURS différente d’un sujet à l’autre, même s’il s’agit des mêmes bornes…
Conseil : pour être certain que la justification de vos bornes chronologiques est directement reliée au sujet, prenez soin de réutiliser les mots-clés du sujet dans vos phrases.
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…Mais aussi les bornes géographiques
Dans l’introduction, plus que simplement citer l’espace d’étude, vous vous devez là encore de relier l’espace géographique étudié à ce sujet en particulier : nuancez votre propos selon les lieux, précisez le rôle décisif de certaines localités, intégrez à votre raisonnement les revirements géographiques, … Il s’agit d’affiner en permanence votre analyse, et non d’offrir une vue panoramique générale.
Conseil : conservez toujours à portée de main une carte du monde lors de vos révisions, cela vous permettra de localiser les villes rapidement et de vous familiariser avec l’espace d’étude.
Attention à bien gérer son temps !
Pour cette épreuve en particulier qui demande beaucoup de contenu, il est absolument crucial de savoir gérer son temps afin de rendre une copie complète. Voici quelques repères pour vous aider :
- Analyse du sujet : 30 minutes
Passer moins d’une demi-heure sur l’analyse du sujet serait sûrement une erreur : de l’analyse découle toute votre problématique ainsi que votre plan, aussi s’agit-il d’y passer autant de temps que nécessaire. Si votre analyse est lacunaire ou bancale, c’est toute la pertinence de votre copie qui se retrouve compromise. Dès lors, si vous ressentez le besoin d’y passer encore davantage de temps sur un sujet particulièrement difficile, il est important de prendre ce temps supplémentaire.
- Élaboration du plan détaillé : 1h30
Sachant que des éléments de plan vont vous venir à l’esprit pendant l’analyse du sujet, passer une heure et demie pour constituer un plan détaillé -soit trente minutes par grande partie- semble plutôt raisonnable.
- Rédaction de l’introduction :
Une fois votre brouillon terminé, il est temps d’entamer la rédaction de votre copie. À l’aide de votre analyse (déjà certainement en partie rédigée sur votre brouillon), vous réalisez une introduction claire, structurée, linéaire : après avoir trouvé une amorce -de préférence une citation d’une œuvre ou d’un critique-, vous rédigez votre analyse en citant le sujet ; puis vous énoncez votre problématique, et finalement vous énoncez de manière claire et fluide votre plan. Sachant qu’une introduction est relativement dense et consistante, y passer au moins une demi-heure semble tout à fait honnête.
- Rédaction du corps de la copie : 3 heures
Une fois l’introduction rédigée, il est temps de passer à la rédaction du cœur même de votre dissertation : les grandes parties. Il est évident que cette étape occupe au moins la moitié du temps de l’épreuve. En effet, il semble judicieux de se ménager au moins une heure pour rédiger une grande partie, soit vingt minutes par sous-partie. Dans les faits, il est même préférable d’avoir 1h10 par grande partie, soit 10 minutes supplémentaires à consacrer à la rédaction rédiger d’une amorce et d’une transition pour chaque grande partie. Si le temps de rédaction des parties peut sembler court, c’est bien parce qu’il n’est déjà plus temps de réfléchir à ce moment-là : votre plan détaillé et votre bonne connaissance des œuvres vous permettent d’écrire rapidement et efficacement. Aussi est-ce un choix volontaire et stratégique que de passer du temps à réfléchir à un contenu pertinent, pour ensuite gagner du temps sur la rédaction.
- Rédaction de la conclusion :
La conclusion doit être succincte, concise, percutante. Dès lors, il n’est pas pertinent de rédiger une longue conclusion : préférez un court paragraphe bien mené, bien écrit, avec une ouverture réfléchie -de préférence une citation. Si vous êtes dans la précipitation, les quinze minutes initialement prévues peuvent bien entendu se transformer en dix minutes, voire en cinq, mais il est impératif d’écrire une conclusion.
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