Entre rapports de jurys, conseils de ses professeurs et rumeurs qui parfois se contredisent, il peut être difficile de savoir ce qu’il faut faire ou ne pas faire en spécialité philo. Découvrez dans cet article les 5 erreurs à bannir absolument quand vous êtes en spé philo !
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1) Citer ses œuvres de spé philo en tronc commun
C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied : que vous soyez en khâgne moderne ou en khâgne classique, il faut résister à la tentation de citer ses œuvres au programme de spé philo dans vos dissertations de philo tronc commun, car cela vous trahit et donne l’information au correcteur de philo tronc commun que vous êtes en spécialité philo. Or, c’est une mauvaise idée : inconsciemment, le correcteur pourrait se montrer davantage exigeant, intransigeant à la moindre erreur. S’il ne vaut donc mieux pas mobiliser les œuvres au programme de spé, vous pouvez en revanche user et abuser d’autres références annexes acquises lors de vos cours de spé, et bien-sûr faire montre de toute votre maîtrise de l’exercice de la dissertation, similaire aux épreuves de spé et de tronc commun.
2) Adopter un style pompeux
Nous ne le répèterons jamais assez : substituez aux termes alambiqués et aux tournures pompeuses un style plus clair, plus simple, plus concis. En adoptant un style faussement savant, au mieux le jury aura du mal à comprendre votre copie, au pire vous allez profondément l’agacer, ce qu’il sanctionnera par une note salée. Le bon philosophe est celui qui parvient à tenir des propos tangibles et compréhensibles par tout un chacun, mieux vaut donc rendre son argumentation accessible et faciliter la vie du correcteurqui corrige des dizaines de copie.
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3) Ignorer les rapports de jury
Cette ressource est sans doute l’une des plus indispensables à consulter : les rapports de jury annuels. Analyse détaillée du sujet, propositions de plans, rappel des écueils à éviter, les raisons de lire les rapports de jury sont nombreuses. Gardez à l’esprit que vous serez lus et corrigez par ces jurys, il est donc dans votre intérêt de tenir compte de leurs conseils et de leurs recommandations. Souvent sous-estimée, cette stratégie peut s’avérer extrêmement fructueuse. Il s’agit désormais de trouver un équilibre entre les conseils avisés de vos professeurs et mes attentes du jury de spécialité.
4) Penser que l’on peut s’en sortir juste avec le cours dispensé
La spécialité philosophie demande un investissement personnel important, a fortiori en khâgne moderne qui accorde un coefficient deux fois plus important à l’épreuve de spécialité et où le programme écrit consiste en deux notions que vous pouvez approfondir par vous-même : lectures individuelles, culture personnelle, écoute de podcasts, approfondissement du cours, autant d’automatismes à avoir pour maximiser ses chances d’obtenir une excellente note. Si le professeur va vous enseigner les références les plus fondamentales et les plus incontournables, travailler la spécialité de votre côté reste la meilleure garantie d’avoir une copie différente, originale, différenciante.
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5) Citer ses références de manière superficielle
Passe encore pour le tronc commun, mais il s’agit d’un travers absolument rédhibitoire en spé ! En effet, au terme de votre année d’apprentissage intensif, vous êtes censés être (presque !) spécialiste des deux notions au programme. Privilégiez ainsi la précision à la quantité de références : mieux vaut ne citer qu’une seule référence par sous-partie et l’exploiter en profondeur plutôt que de multiplier les idées superficielles.
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Vous l’aurez compris : si la spécialité philosophie reste difficile, il y a néanmoins certains écueils à éviter et certains automatismes à adopter pour gagner des points auprès du jury !
