Après la fiche de références et citations incontournables sur l’Europe, l’Afrique et le MO, l’Asie, voici la dernière de la série sur les Amériques !
Nicolas Bernard, Géographie de l’Argentine
Dans les études classiques l’Argentine vit dans l’ombre du géant brésilien. Cet état connait une forte croissance liée à son entrée tardive dans la mondialisation. Son économie a longtemps été marquée par des exportations agropastorales. Nous observons aujourd’hui une diversification : le soja remplit les caisses de l’État. On parle de « sojisation » du territoire. Il y a aussi de nouvelles opportunités dans le domaine énergétique (hydrocarbures en Patagonie) et dans le domaine touristique (tourisme balnéaire)
Eduardo Galeano, Les veines ouvertes de l’Amérique latine
Dans la division internationale du travail l’Amérique latine a perdu ses richesses au profit de l’Europe puis des EU. L’Amérique latine est dépendante et exploitée. Ses richesses principales sont les métaux précieux, les minerais et les produits agricoles(canne à sucre côte brésilienne, Cuba, îles Caraïbes ; caoutchouc en Amazonie, café Brésil). L’échange de produits sur des marchés spéculatifs fragiles a provoqué la crise du café dans les années 30. Les conséquences sont multiples : destruction de l’environnement qui mène à un appauvrissement des sols, la diffusion de l’esclavage, une répression très forte par les adeptes du Big Stick et la mise en place de la «diplomatie du dollar» (exemple de United Fruit Co qui règnent sur des enclaves bananières au Guatemala).
O’Sullivan « destinée manifeste » 1850: l’auteur pense qu’il faut exporter les valeurs américaines et refaire le monde.
Morgan : il y a parité des sexes là où il n’y a pas de modèle patriarchal : moins de réticences à avoir des enfants. C’est le cas aux EU et dans les pays scandinaves.
Krugmann : la cause des inégalités sont les politiques fiscales sous Reagan
Reich: la cause des inégalités est la mise en concurrence des américains et des chinois.
Milanovic : introduit la courbe de l’éléphant qui montre que la partie de la population qui a le plus bénéficié de la mondialisation est la classe moyenne dans les pays riches.
Paul Krugman, L’Amérique que nous voulons
Livre écrit à la veille des présidentielles de 2008. L’auteur tente de montrer une nouvelle voie à l’Amérique en s’appuyant sur l’histoire économique américaine. Depuis les 70’ les conservateurs auraient démantelé l’héritage du New Deal au bénéfice d’une étroite minorité. L’élection de Obama semble être une lueur d’espoir mais il y a beaucoup de difficultés avec la Crise des Subprimes et puis l’élection de Trump.
Lind : elle parle de 3 moments dans la construction américaine: moment anglo-saxon , moment européen, moment multiculture. 3 façons pour comprendre la nation américaine : multitude de peuples qui partagent un idéal = american dream, nationalisme nativiste wasp, nationalisme libéral : peuple multiculturel, transéthnique.
Shosana Zuboff, L’âge du capitalisme de la surveillance : elle introduit la notion de « capitalisme de surveillance ». La matière première du capitalisme de surveillance est le « surplus comportemental » :Google prédit nos comportements par le biais de l’IA. Elle remet en cause notre libre arbitre car rend nos comportements plus prévisibles, plus profitables.
Warren Buffet : «nous avons gagné la lutte des classes, hélas. »
Porfirio Diaz : « Pauvre Mexique si loin de Dieu si près des EU ».
Ronald Reagan : « L’Etat n’est pas la solution à notre problème, L’Etat est notre problème. »
Barry Eichengreen : « Le privilège exorbitant du dollar » : pas d’alternative, le dollar domine, c’est la lingua franca des échanges, c’est un avantage énorme pour les EU.
Bush : «Le mode de vie américain n’est pas négociable » Rio en juin 1992
Charles Kindleberger : « hégémonie stabilisatrice »
Hubert Védrine : selon l’auteur on passe de superpuissance à hyperpuissance américaine avec la chute de l’URSS.
H Luce : « siècle américain »
Huttington : « monde uni-multipolaire » = une super puissance (les Etats-Unis) qui coexiste avec plusieurs autres grandes puissances.
Madeleine Albright : 1990’s « Les EU doivent préférer le multilatéralisme mais user d’unilatéralisme si nécessaire ».
Gilles Bataillon : parle « d’osmose » entre le Mexique et les EU. Deplus, il affirme que l’immigration mexicaine aux EU est « le fait social le plus important, ancien et irrépressible de l’osmose Mexamérique ».
Robert Kagan « Trump transforme les Etats-Unis en une super-puissance voyou » : les EU sont encore une grande puissance avec influence immense mais Trump l’utilise d’une manière égoïste qui ne renforce pas l’ordre international (véritable unilatéralisme).
Bertrand Badie : L’impuissance de la Puissance (Essai)
La puissance militaire pure ne suffit plus car les conflits ne conduisent plus à battre militairement un Etat ennemi mais à étendre l’idéologie libérale démocratique = nation building. Il parle « d’impuissance » car les EU perdent leur influence (conséquence des ingérences).
Elson article « un dragon parmi les iguanes » : il montre qu’il y a de plus en plus d’échanges importants entre la Chine et l’Amérique latine.
Conclusion
Bon courage à tous et n’hésitez pas à refaire ce travail pour chaque thème qui vous semble important!
