Méthodologie, Résumé / Synthèse

La méthode pour augmenter sa note en contraction de texte

Alors qu’en classe préparatoire ECG, les matières reposent surtout sur un apprentissage très rigoureux de son cours, la contraction de texte HEC, elle, repose essentiellement sur la méthodologie. Néanmoins, il peut s’avérer difficile de bien déceler les erreurs faites et donc de progresser. De plus, il est possible que ton professeur ne sache pas bien comment t’aiguiller.

Dès lors, est-il possible de passer de 2/20 à 16/20 au concours ? Eh oui ! Tout est possible, ne désespère pas.

Les grands principes

Voici quelques grands principes à appliquer en contraction de texte. Ils sont classés par ordre d’importance.

1 – Expliquer de la manière la plus claire possible

Pour ça, l’astuce ultime c’est de faire comme si tu expliquais le texte de manière concise à un enfant de 10 ans. Le but est que la lecture soit la plus fluide possible. Pour cela, ne fais pas des phrases trop longues et utilise des mots simples. On peut mettre de temps en temps des mots dotés d’un vocabulaire riche, voire des mots difficiles repris du texte. Néanmoins, le correcteur vérifie déjà ton vocabulaire lorsque tu reformules. Donc inutile de faire comme en dissertation avec des mots pompeux. Attention quand même : il faut varier son vocabulaire.

2 – Bien expliciter la structure

Quand tu commences à lire le sujet et à l’annoter, essaye de délimiter des parties au fur et à mesure. N’oublie pas que tu n’as que 3 heures pour écrire 400 mots environ sur ta copie. Il s’agit de réussir à avoir entre 3 et 5 paragraphes avec des idées. Que ce soit pour toi ou pour le correcteur, cela permettra de mieux comprendre la structure du texte et donc de fluidifier la lecture.

En général, les parties délimitées ont plus ou moins la même taille. Toutefois, si ce n’est pas le cas, tant pis. C’est la structure du texte définie par l’auteur qui prime.

3 – Bien gérer ses exemples

Il est inutile de reprendre tous les exemples cités par l’auteur, il n’y a même pas la place dans ta contraction. Ne garde jamais des exemples précis, seulement l’idée. Dès lors, quand bien même on choisirait de vouloir mettre un exemple parmi trois autres exemples cités, pourquoi choisir tel exemple plutôt que les deux autres ? C’est justement la limite des exemples. De plus, les exemples servent généralement à l’auteur pour expliciter un argument donc décèle l’argument et mets le dans ta contraction.

4 – Faire attention aux articulations et début de phrase/ paragraphe

Comme expliqué plus haut, la structure est importante donc la dernière phrase de ton paragraphe précédent doit toujours avoir un lien avec le début de ton nouveau paragraphe. Il faut une transition pour relier le raisonnement. Encore une fois, réfléchis, pourquoi l’auteur a-t-il enchaîné avec ce nouvel argument ? Dès le début d’un nouveau paragraphe, énonce l’enjeu de celui-ci.

Remarque: N’oublie pas l’alinéa avant chaque début de paragraphe.

Lire plus: Des connecteurs logiques pour disserter – Mister Prépa (misterprepa.net)

5 – Aucun oubli n’est à tolérer

Ça serait si simple de ne pas comprendre quelques lignes de la contraction. En fait, le problème des oublis c’est qu’ils mènent à des raccourcis ravageurs qui conduisent à des contresens. Donc n’oublie rien et essaye a minima d’écrire une ligne quand tu ne comprends que peu l’argument.

6 – Concordance des temps

Face à un texte au passé, le texte s’écrit au passé. Face à un texte au présent, le texte s’écrit au présent.

7- Regarder le nom de l’auteur

Certes c’est une aide minime, mais toute aide est bonne à prendre le jour J. En effet, n’hésite pas à regarder le nom de l’auteur sur ton sujet avant même de commencer quoi que ce soit. Au pire inconnu, au mieux déjà étudié en classe, cela te permettra sûrement d’éviter des contresens si tu es face à un passage difficile du sujet car tu sais plus ou moins la pensée de l’auteur.