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Les 5 erreurs à ne pas faire quand on est en prépa

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À l’heure de la nouvelle année et des bonnes résolutions, il est bon de prendre du recul sur certains comportements que nous avons tendance à adopter en prépa et qui, pourtant, sont ennemis de notre réussite. Dénigrer une matière, refuser de travailler en groupe ou encore négliger son orientation, découvrez dans cet article les 5 erreurs à ne pas faire quand on est étudiant en prépa !

 

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Penser que les résultats du concours sont joués d’avance

« Je ne serai jamais admissible de toute façon », « Lui, c’est sûr qu’il va intégrer une parisienne ! » ou encore « Je sais très bien que je n’aurai pas la moyenne en culture générale au concours », autant de phrases que l’on entend très régulièrement, et ce comme si l’issue du concours ne faisait aucun doute et que les résultats étaient connus d’avance… Et pourtant, résonner ainsi, c’est nier toute possibilité de progrès et d’évolution au cours de votre préparation en amont du concours. S’il est évident que vous avez encore du chemin à parcourir et des progrès à faire avant le concours, cela ne signifie pas pour autant qu’il faut être fataliste sur les résultats. Aussi importe-il de ne pas oublier que, chaque année, le concours rebat les cartes : il ne s’agit pas de dire que, sur un malentendu, vous pouvez intégrer une excellente école sans avoir travaillé, mais plutôt de reconnaître qu’avec du travail et de la persévérance, vous pourriez bien être surpris le jour des résultats !

 

  

Croire que l’on n’a pas besoin des autres

Rester individualiste est sans aucun doute une erreur. D’abord pour une raison stratégique : au vu de la quantité de travail à abattre, du nombre de livres à lire et de fiches à réaliser, se répartir le travail à plusieurs peut vous faire gagner un temps considérable et ainsi vous permettre d’être beaucoup plus productif. Ensuite, pour des raisons d’ordres humain et psychologique : la préparation au concours est déjà suffisamment intense et difficile pour ne pas en plus s’imposer une solitude parfois compliquée à supporter. Aussi est-il bon de ne pas dénigrer la dynamique collective et d’accepter d’apporter son aide.

 

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Se permettre de négliger une matière

Entre la densité des programmes, le peu de temps de révision disponible et les résultats qui ne sont pas toujours à la hauteur du temps investi, certains étudiants font le choix de négliger une matière -qu’ils jugent peu importante ou dans laquelle ils sont moins performants- dans la perspective de se dégager plus de temps de travail dans d’autres disciplines. Toutefois, il s’agit de rappeler que négliger une matière -quel que soit son coefficient et quelles que soient vos difficultés- n’est jamais vraiment stratégique. En général, arrêter de travailler une matière ne vous permet pas de voir vos résultats bondir dans les autres. Se contenter du minimum syndical (faire ses DM, réviser pour le DS et pour ses khôlles) reste donc toujours recommandé même quand cette matière n’est pas un gros enjeu pour vous.

  

 

S’économiser pendant l’année pour tout donner avant le concours

Il s’agit d’un comportement à bannir absolument : penser que l’on peut performer au concours en s’ « économisant » jusqu’aux épreuves, c’est-à-dire en faisant le minimum syndical jusqu’en février/mars pour ensuite tout donner à quelques semaines du concours, est une fausse bonne idée. Certes, la préparation au concours est intense, et vous demande de tenir le rythme jusqu’en avril ; toutefois, si vous décidez de vous économiser, vous arriverez certes frais et disponible au concours, mais assurément pas prêt ! Par ailleurs, il s’agit de rester lucides sur vos capacités : si la préparation se fait sur huit mois, c’est évident que vous ne pouvez pas la condenser en quelques semaines. Aussi importe-il de vous donner au maximum de vos capacités pendant toute l’année !

 

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Ne pas prendre le temps de réfléchir à son orientation

Si nous sommes souvent pris dans la dynamique du concours, il faut garder en tête que la prépa n’est pas une fin en soi : cela ne nous délivre aucun diplôme, il s’agit simplement d’un intermédiaire dans notre parcours. Mais pour aller où ? En Prépa EC, les étudiants ne jurent que par le trio de Parisiennes ; en khâgne et en prépa scientifique, il s’agit cette fois des prestigieuses ENS qui accaparent tous les esprits. S’il est bien d’avoir pour ambition le prestige et l’excellence, il reste néanmoins primordial de réfléchir à des alternatives qui pourraient vous convenir. On vous explique que l’ENS est la voie royale -certes-, mais est-ce vraiment cela qui vous convient ? Êtes-vous fait pour la recherche ou l’enseignement ? Vous êtes-vous découvert un nouvel intérêt pendant la prépa ? Autant de pistes à creuser pour identifier quelle voie emprunter à l’issue de la prépa.

 

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Marie Mouret