Bien remplies par les cours, khôlles, repas, ton sommeil et autres besognes, les 24 heures quotidiennes du préparationnaire que tu es ne seront souvent pas suffisantes pour cocher toutes les cases de ta To Do List. Commence alors une course contre la montre pour maximiser ton temps de travail personnel tout en gardant un rythme soutenable à long terme !
Voici 4 petits tips qui m’ont aidé et qui, je l’espère, t’aideront à débloquer quelques minutes précieuses de travail au quotidien :
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Éliminer les temps morts
En prépa, tu auras évidemment besoin de moments pour souffler. Néanmoins, la procrastination peut vite s’installer et transformer une demi-heure de goûter/repos en un après-midi Netflix accompagné de culpabilité. Il s’agit donc de prendre conscience de ses propres comportements chronophages et d’agir ! Par exemple, j’ai pris la décision de ne plus faire d’escale chez moi entre mon lycée et la bibliothèque après la fin des cours pour ne plus être tenté par l’appel de mon lit.
En effet, si tu sais que tu as besoin de reposer ton cerveau après une khôlle de philo, privilégie une virée à la laverie ou au supermarché : l’objectif est de rester éloigné de toute distraction qui pourrait parasiter ta dynamique studieuse, tout en casant les tâches contraignantes pendant les temps que tu n’utiliserais de toute façon pas pour travailler.
Une fois que tu auras un rythme de travail optimal, il s’agira désormais de tirer parti de tous les moments creux de ta journée : apprendre son vocabulaire d’anglais au petit déj’, écouter les infos en allant en cours ou lire ses fiches sous la douche pour les plus téméraires ! Le plus important est d’assimiler ces comportements pour se créer une habitude qui t’accompagnera pendant tes 2 ou 3 ans de prépa.
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Chercher différentes sources de motivation
En tant que préparationnaire, tu es évidemment motivé à réussir mais parfois, cela ne suffit pas à surmonter la fatigue et la flemme. Il est cependant possible que la situation ne te permette pas de prendre une soirée de repos à cause d’une khôlle à préparer ou de concours blancs qui approchent. Il faut donc que tu fasses feu de tout bois quant aux sources de motivation à ta disposition pour te forcer la main au travail.
Si tu as l’habitude de travailler chez toi, essaye alors de rester au CDI de ton lycée ou à la bibliothèque de ta ville. Ces lieux sont des endroits d’émulation entre étudiants où les sources de distraction sont limitées, créant alors un espace propice à la concentration pendant plusieurs heures.
Néanmoins, le meilleur boost est celui que tu peux tirer de la motivation mutuelle avec tes camarades de prépa les plus proches (et les plus sérieux) car ils t’aideront à puiser dans tes réserves de détermination, et n’hésiteront pas non plus à te dire d’aller te reposer s’ils te sentent exténué !
Ne jamais baisser les bras
Sur une longue session de travail, il est possible de ressentir une certaine perte de motivation, une envie de tout arrêter et de repousser au lendemain face à un exercice de maths casse-tête ou un devoir maison interminable. Il est cependant nécessaire de savoir dépasser ces « coups de mou » et de trouver la méthode qui te convient le mieux pour ce faire.
Dans un premier temps, il est important de changer de matières régulièrement pour contrer la lassitude et rester efficace. Ensuite, en considérant que le travail de prépa se décompose en 3 tâches (ficher, apprendre, s’exercer), il est intéressant de privilégier la tâche que l’on préfère faire lorsque l’envie de travailler est particulièrement basse. C’est quelque chose de très personnel mais pour ma part, je commençais toujours mes longues sessions de travail par du fichage en musique, et puis une fois lancé, j’enlevais ma musique et me penchais sur des tâches un peu plus énergivores : faire des plans ou apprendre mes fiches.
S’écouter
La chose que tu dois absolument garder en tête pendant tes années de prépa c’est que tu es ton propre juge ! Ton rythme de travail, tes méthodes et ton planning sont légitimes et n’ont pas besoin de ressembler à ceux des autres du moment que ça fonctionne pour toi. Ainsi, il s’agit de s’écouter : écouter sa motivation à réussir qui doit tout de même être contrebalancée par le besoin physique et psychologique de repos. Tout est une question d’équilibre, l’équilibre qui te convient et qui te permettra de tenir ces années en classe préparatoire.
Ceci est le dernier point mais aussi le plus important car il en découle un possible cercle vertueux : avec une cadence de travail équilibrée et qui te correspond tu seras plus reposé (on ne répètera jamais assez l’importance du sommeil en prépa !) et travailleras plus efficacement.
En définitive, ne perds jamais ton objectif de vue et fais-toi confiance : rien ne vaut la satisfaction que procure l’admission dans l’école que tu souhaitais intégrer, résultat et concrétisation de ces 2 ou 3 (ou plus!) années de travail acharné.
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