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Les 5 bonnes raisons d’aller en khâgne

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Tu es à la fin de ton hypokhâgne, et les questions d’orientation approchent. En effet, deux solutions te sont proposées lorsque tu es en première année de prépa littéraire : ou te réorienter, et de poursuivre tes études à l’université, ou bien de suivre le parcours naturel que prévoie la prépa, en allant en khâgne. Cette période est souvent synonyme de stress mais aussi d’appréhension, face aux attendus que seront ceux de la khâgne, différents de l’hypokhâgne. Nous te présentons dans cet articles les bonnes et les mauvaises raisons d’aller en khâgne.

 

La suite naturelle de l’hypokhâgne

La poursuite en khâgne reste la solution majoritairement adoptée par les étudiants en hypokhâgne. En effet, la khâgne s’inscrit comme la suite naturelle de l’hypokhâgne : tu resteras normalement dans le même établissement, avec peut-être les mêmes profs… Le fait d’être allé en hypokhâgne visait justement à acquérir les bases et les méthodes qui te permettraient d’accéder à la khâgne et de pouvoir en suivre au mieux les cours. Ainsi, si ton année d’hypokhâgne s’est bien passée et que tu en as apprécié les enseignements dispensés, ton entrée en khâgne devrait donc se faire simplement et naturellement. Et notamment si tu vises le concours. 

 

La possibilité de passer le concours

En effet, si tu es intéressée par le concours de l’ENS, le passage en khâgne se révèle comme une étape incontournable de ta scolarité. En effet, bien que tu puisses candidater sur dossier à l’ENS en L3, tes chances d’intégrer restent néanmoins bien supérieures quand tu proviens d’une classe préparatoire. Néanmoins, il faut bien garder à l’esprit que la khâgne est, à la différence de l’hypokhâgne, non plus là pour t’enseigner les bases, mais bien pour te préparer à un concours avec un programme spécifique. Ainsi, si tu hésites, la connaissance du programme est impérative : il s’agit d’être sûr d’apprécier ce qui te seras enseigné pour que tu puisses survivre à la cadence qui te seras imposée, du fait du temps très court de préparation que tu auras pour le concours. 

 

Le privilège d’un enseignement  riche et intense

De plus, l’année de khâgne peut se révéler très intéressante, dans la mesure où, à la différence de l’hypokhâgne, l’enseignement va être concentré sur un enseignement particulier, ce qui va te permettre non pas de le survoler, mais bien plutôt de pouvoir, avec tes professeurs, l’étudier en profondeur. Ainsi, tu pourras t’offrir la possibilité de travailler un sujet de fond en comble pendant un an, et ainsi de prendre le temps pour des lectures et des réflexions précises sur le sujet. Tu pourras ainsi, dans le même temps, t’essayer à une sorte de travail de recherche, qui nécessite une compréhension précise sur un sujet déterminé. 

 

Un plus grand choix d’orientation

La khâgne, en plus du concours de l’ENS, permet également d’accéder aux autres écoles proposées par la banque d’épreuves littéraires (BEL). Ainsi, même si tu ne vises pas l’ENS, la khâgne peut t’ouvrir les portes d’autres écoles qui pourraient t’intéresser, à l’instar des IEP de province ou du CELSA, auxquels ils auraient été plus difficile d’accéder sans être passé par la khâgne. Ainsi, le passage en khâgne n’est pas forcément synonyme d’une perte de temps si tu ne vises pas l’ENS ou bien si tu ne réussis pas le concours : elle peut même t’en faire gagner, si jamais tu veux changer d’orientation, en te proposant des passerelles vers d’autres écoles ! Néanmoins, il s’agit pour toi de bien te renseigner auparavant des écoles qui te seront proposées par la BEL afin de t’y inscrire à temps. De plus, il ne faut pas non plus oublier que la sous-admissibilité au concours te réserve une place en double-licence si tu poursuis tes études à l’université après la khâgne, chose qui peut être très avantageuse pour toi !

 

Une émulation intellectuelle unique

Enfin, la khâgne est réputée comme très dure. Mais c’est aussi ce qui en fait sa force ! En effet, la khâgne est une année où tu pourras apprendre à te dépasser, et tu ne pourras être que fier de toi de l’avoir surmonté. Il s’agira en effet pour toi de répondre à un rythme très soutenu, un travail quotidien, un nombre de connaissances attendu important… tu devras ainsi apprendre à gérer au mieux le stress, chose qui pourra t’être utile à vie. Néanmoins, ce qui fait la force de la khâgne, peut aussi en faire la faiblesse. C’est pourquoi nous t’invitons également à consulter notre article : les 5 mauvaises raisons d’aller en khâgne, pour être sûr de ton choix !

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Corentin Viault