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Un mois pour performer en dissertation philosophique : les références

Sommaire

S’il est bien entendu primordial de maîtriser tout un florilège de références pour enrichir sa copie, il s’agit également de savoir comment bien les mobiliser, c’est-à-dire à quel moment, dans quelle proportion ou encore de quelle manière. Découvrez donc dans cet article tout ce qu’il y a à savoir sur les références dans une dissertation de philosophie !

 

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Les références : le cœur de votre copie

Commençons par rappeler une évidence : prétendre à une bonne voire à une excellente note sans mobiliser presque aucune référence paraît compromis. En effet, une réflexion personnelle -aussi bien menée soit-elle- ne saurait suffire au correcteur si elle n’est pas étayée de références précises qui témoignent d’une bonne maîtrise du cours. Autrement dit, il s’agit de trouver un juste équilibre entre réflexion et exemples personnels d’une part, et maîtrise du cours et des références philosophiques d’autre part. Vous l’aurez compris : la bonne connaissance des références philosophiques est nécessaire pour impressionner le correcteur !

 

 

À quel moment mobiliser ses références ?

S’il s’agit donc de montrer toute votre maîtrise de certaines références philosophiques, encore s’agit-il de le faire intelligemment, à commencer par le moment où vous les mobilisez dans votre copie. Attention à ne pas brandir de suite une référence dès les premières lignes de votre développement : il est judicieux, dans un premier temps, de prendre le temps d’expliciter votre idée directrice et de mobiliser un exemple de votre cru pour démontrer de votre compréhension du sujet et pour immerger le correcteur dans votre pensée. Ensuite seulement, vous pouvez appuyer votre argument en mobilisant une référence précise et percutante.

 

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Comment présenter efficacement une référence ?

Lorsque vous avez appris cette référence que vous souhaitez mobiliser, elle était bien détaillée et inscrite dans un certain contexte. Au moment de la présenter dans votre copie, il s’agit d’en tirer la « substantifique moelle », c’est-à-dire l’essentiel de ce qui intéressant pour votre sujet. Autrement dit, présenter à nouveau le contexte de manière exhaustive ainsi que tous les détails de la référence ne sera pas pertinent et en plus vous fera perdre du temps. Aussi est-il essentiel d’effectuer un travail de juste sélection pour ne retenir que ce qui sert votre raisonnement.

 

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Combien de références faut-il mobiliser dans sa copie ?

Attention à ne pas accumuler dans une sorte d’inventaire un nombre incalculable de références juste pour montrer au correcteur que vous avez bien appris votre cours : cela ne fera que vous desservir. Dans la mesure où présenter un argument et mobiliser un exemple ainsi qu’une référence pour l’illustrer demande déjà un certain temps, vous pouvez considérer qu’une référence par sous-partie est suffisante. Vous l’aurez compris : inutile de saturer votre copie de références : l’important est de sélectionner la plus pertinente pour illustrer votre argument et de la présenter intelligemment.

 

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Les références non philosophiques sont-elles acceptées ?

S’il est essentiel d’avoir certaines références philosophiques sous le coude, toute autre référence reste éminemment appréciée : qu’elle soit littéraire, cinématographique, artistique, elle reste la bienvenue si elle illustre le sujet de manière pertinente. Rappelons que la khâgne reste une filière de culture générale, aussi le correcteur appréciera-t-il la variété des références qui témoigne d’une certaine ouverture d’esprit.

 

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Marie Mouret