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La transition de l’hypokhâgne à la khâgne : ce qui change

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Si on pourrait s’imaginer que l’hypokhâgne et la khâgne sont deux années très similaires -à la différence près que l’on passe des concours au cours de la seconde-, en réalité la distinction ne se limite pas à cela. Changement d’emploi du temps, choix de spécialité, programme bien défini ou encore ambiance différente, découvrez dans cet article tout ce qui change de l’hypokhâgne à la khâgne.

  

 

 

Classique ou moderne ?  

La première différence entre l’hypokhâgne et la khâgne, c’est que la première est rigoureusement la même pour tout le monde, alors que la deuxième est dite « classique ou « moderne ». En d’autres termes, vous devez faire le choix de faire une khâgne classique -avec une langue ancienne obligatoire- ou de faire une khâgne moderne -avec des cours de géographie à la place de la langue ancienne. En fonction de vos affinités et de vos préférences, vous pouvez donc faire un choix stratégique, tandis que l’hypokhâgne dispense exactement les mêmes matières pour tout le monde.

 

 

Une spécialité

Là encore, il s’agit d’une différence cruciale avec l’année d’hypokhâgne : vous pouvez choisir librement -sous réserve que cela soit accepté par le conseil de classe à la fin de votre première année de prépa- une spécialité, soit une discipline de prédilection qui occupera une place importante en termes d’emploi du temps ou encore de coefficients aux concours. Aussi la khâgne vous donne-t-elle l’opportunité de progresser et de vous spécialiser dans une matière que vous aimez ! Si la disponibilité des spécialités varie d’une prépa à une autre, vous avez généralement le choix entre langues, histoire-géographie, lettres modernes, philosophie ou encore cinéma.

 

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Un programme défini

La différence majeure entre l’hypokhâgne et la khâgne reste sans doute le programme : comme les hypokhâgneux ne passent pas de concours en fin d’année, les professeurs sont plus ou moins libres de dispenser les cours de leur choix. Par exemple, les œuvres de français seront choisies par votre professeure de français, quand votre professeur d’histoire peut délibérément insister sur une période historique en particulier, et que votre professeur de philosophie ne se voit aucun thème imposé. Au contraire, en khâgne, les thèmes -œuvres, périodes historiques, notion en philosophie- sont imposés par le programme de l’ENS de l’année et serviront de base aux épreuves du concours. Si le programme de l’ENS peut effrayer, il est néanmoins plus confortable pour les étudiants de savoir exactement où ils vont, quelles sont les bornes et les limites de l’apprentissage de l’année -tandis que les cours d’hypokhâgne peuvent parfois partir un peu dans tous les sens.

 

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Un rythme plus soutenu

Il s’agit d’une différence en continuité avec le point précédent. Comme il n’y a pas de programme imposé en hypokhâgne, le rythme est moins intense : les professeurs prennent la liberté de passer plus vite sur certaines choses. Au contraire, en khâgne, rien n’est anecdotique ! Un programme extrêmement dense doit être traité sur sept mois seulement, ce qui impose un rythme beaucoup plus soutenu : cours à rallonge, documents annexes, bibliographie, longues soirées de révisions, autant de choses auxquelles vous attendre pendant votre année de khâgne.

 

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Un esprit de concurrence plus marqué

Là encore, la différence est palpable : alors que l’hypokhâgne est davantage perçue comme une année de « culture générale » sans aucun concours à la clé, il faut reconnaître qu’il en va tout autrement en khâgne où la concurrence se fait davantage ressentir. Aussi est-il primordial de savoir s’entourer des bonnes personnes et de former un petit groupe de travail sur lequel vous pouvez compter pour vous répartir les lectures, vous échanger des fiches, etc. Malgré la pression du concours et le programme très dense, l’année de khâgne reste une belle année !

 

 

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Marie Mouret