Face à la multitude d’informations, de notions, de concepts etc. la concentration est l’une des clés pour retenir le maximum d’informations et ainsi réussir en prépa. Cependant, il peut être compliqué pour l’étudiant de rester productif toute la journée.
La concentration comme clé de l’efficience
Dans les sciences de gestion, on définit souvent l’efficience comme étant le rapport entre le volume d’activité et les ressources utilisées, comme le temps (mais pas seulement !). Malheureusement, le temps c’est souvent ce qui manque en prépa, il convient alors de bien l’utiliser. Quoi de mieux, que de gagner du temps en étant concentré et actif en classe. En effet, une concentration optimale va permettre de commencer l’apprentissage « en gros » qu’il faudra par la suite peaufiner (travail de fichage, exercice, khôlle, DS, révision etc.). En clair, ce début d’apprentissage va vous permettre de « prémâcher » votre futur travail personnel.
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Le problème majeur de la concentration
Vous l’aurez remarqué, se concentrer est parfois compliqué, on peut expliquer cela par plusieurs facteurs comme votre environnement de travail, votre aptitude à vous mettre au travail, certaines distractions, etc.
Ces éléments peuvent se régler ou s’ajuster. Néanmoins, l’impossibilité de rester parfaitement concentré pendant plusieurs heures de suite reste problématique. En effet, on estime qu’en moyenne nous restons totalement concentrés environ 30 minutes. Mais alors comment faire pour maximiser la concentration en cours et pendant son travail personnel ?
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Quid de la concentration en classe ou pendant un DS ?
Le maître mot c’est : ne pas accumuler (trop) de retard. En étant à jour, il sera plus facile pour vous de comprendre ce qui est en train d’être vu sans être restreint par la compréhension des notions précédentes. Soyez actif dans votre cours et intéressez-vous au sujet.
Un bon rapport entre le niveau de défi que la tâche ou l’exercice représente et son niveau de compétence en la matière permet d’être dans un état de concentration maximum. En anglais on appelle cela « flow » (non, on ne parle pas de mode !). En psychologie, cet état représente le niveau ultime de concentration dans lequel il est difficile d’être déstabilisé. Vous avez probablement tous déjà ressenti ce sentiment que ce soit lors d’un match, en résolvant un problème de mathématiques, en lisant, en jouant d’un instrument, etc…
Pour être dans le flow, l’exercice ne doit pas sembler insurmontable et les compétences nécessaires doivent être acquises. À l’inverse, si la tâche est trop facile, celle-ci vous paraîtra ennuyeuse et vous serez moins concentré, vous risquez alors de commettre des erreurs d’inattention.
En revanche, on ne rentre pas dans cet état en le choisissant. Vous pouvez essayer de le provoquer, ainsi, vous devez au préalable être concentré. N’hésitez pas avant un DS, un entretien, une épreuve de respirer calmement, essayer de faire le vide en ne pensant qu’à l’épreuve qui va suivre dans le but de commencer à vous concentrer. Cet état a également une limite de durée, il convient alors de l’optimiser.
En conclusion, il faut que la difficulté de la tâche soit en adéquation avec son niveau de compétence en la matière.
Pour rester le plus longtemps possible dans le flow, il faut rester concentré au maximum : écarter tous les éléments susceptibles de vous déconcentrer, désactiver les notifications, trouvez un endroit calme dans le cas où le bruit vous empêcherait de vous concentrer, etc.
Quid de la concentration pendant le travail individuel ?
Ici, tout va dépendre de vous intrinsèquement : votre motivation, votre niveau de fatigue, votre capacité à vous mettre au travail…
Rappelez-vous qu’il est difficile de rester pleinement attentif sur une longue durée, d’autant plus que votre travail personnel se fait plutôt en soirée. Certains conseillent alors la méthode POMODORO, c’est une méthode qui fonctionne par cycle de concentration dans le but d’optimiser la concentration. Le cycle se compose ainsi : 25 minutes d’apprentissage intensif et 5 minutes de pause. Dans cette méthode, la concentration serait optimisée et la pause permettrait de se reconcentrer pour le cycle suivant. Il est conseillé lors de ces pauses de ne pas être sur son téléphone, il est préférable de marcher et de prendre l’air si possible. Toutes les 4 sessions, vous pourrez prendre une pause plus longue entre 20 et 30 minutes.
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Les avis divergent sur cette méthode car la pause vient interrompre le travail rapidement, il peut être compliqué pour certains de se remettre à nouveau au travail après. Libre à vous de choisir la méthode de travail qui vous plaira le plus et qui sera la plus efficace selon vous.
