En management, rigueur et connaissance sont les maîtres mots pour une épreuve réussie. Outre la bonne compréhension des annexes essentielles à la réussite de tout sujet, le cours (notamment les définitions) permet une meilleure argumentation et doit être connu par le candidat. Un rappel des différentes définitions doit s’opérer dans chaque dossier. En effet, cela apportera une rigueur à la copie qui sera appréciée lors de la notation. Les termes clés de la question sont essentiels et leur apprentissage ne doit pas être négligé. Leur place dans la copie a également son importance ; le fait de les définir dès le début permettra un enchaînement logique.
Voici une liste générale des différentes définitions pouvant être utilisées lorsque la question s’y prête. Ces notions sont les concepts de base présents dans la majorité des sujets.
Partie Stratégie
- La stratégie : Selon Alfred Chandler (Strategy and Structure, 1962) « La stratégie consiste en la détermination des buts et des objectifs à long terme d’une entreprise, l’adoption des moyens d’action et d’allocation des ressources nécessaires pour atteindre ces buts, ces objectifs. ».
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- Un facteur clé de succès (FCS) est un élément permettant à une entreprise de réussir à s’implanter dans son secteur de manière durable et à être plus compétitive.
- Les finalités sont l’ensemble des objectifs que s’est fixé l’entreprise dans différents domaines : environnemental, lucratif, non lucratif, social, sociétal. Elles traduisent la raison d’être de l’entreprise.
- Le métier constitue le cœur de(s) activité(s) d’une entreprise (ex : le métier d’un libraire est la vente de livres).
- Les ressources sont l’ensemble de ce que détient l’entreprise à différents niveaux : matérielles, immatérielles, financières et humaines.
- Un domaine d’activité stratégique (DAS) est selon Michael Porter, une section au sein d’une organisation à laquelle on peut attribuer ou retirer des ressources de façon autonome par rapport au reste de l’organisation. Rappelons également, que chaque DAS peut avoir une stratégie différente : différenciation, domination par les coûts, niche.
- La stratégie globale concerne toute l’organisation à tous les niveaux et détermine, d’une certaine manière, comment l’activité va fonctionner. On distingue différentes stratégies globales, dites aussi « corporate ».
- La stratégie de spécialisation est le fait pour une entreprise de se concentrer sur un métier et un seul DAS. L’objectif est de développer un avantage concurrentiel sur les autres entreprises.
- A contrario on distingue la stratégie de diversification : ici l’entreprise dispose de plusieurs DAS ainsi que de plusieurs métiers. Le but est de proposer au client une offre plus grande. Rappelons qu’il existe deux grands types de diversification : liée et non liée.
Les stratégies génériques ou de domaine : En fonction des différents DAS, l’entreprise va mettre en place des stratégies différentes.
Il en existe plusieurs :
- La stratégie de différenciation repose sur l’idée que l’entreprise détient un avantage concurrentiel la démarquant des autres organisations.
- La stratégie de domination par les coûts signifie que l’offre qui est proposée par l’organisation est basse voir plus basse que celle proposée par ses concurrents. Cette stratégie est notamment rendue possible par les économies d’échelles et une stratégie de volume.
- La stratégie de niche, de focalisation consiste pour une entreprise à se concentrer sur une partie du marché ciblée ou sur des clients spécifiques. L’objectif pour l’entreprise adoptant cette stratégie est de pouvoir se différencier des entreprises occupant une grande part du marché.
Partie Ressources Humaines et Communication
- La communication interne est l’ensemble des actions que l’entreprise va mettre en place à destination de ses salariés (ex : une note de service).
- La communication externe est une action de communication menée par l’organisation s’adressant aux personnes externes à l’entreprise (candidats potentiels, clients, fournisseurs,).
- Les leviers de motivation sont l’ensemble des avantages, considérations qui vont augmenter l’intérêt du salarié pour son poste de travail. Ils sont divers et variés, propres à chacun, et peuvent aller d’une rémunération plus attractive à une valorisation de l’expérience ou de la bonne qualité de vie au travail.
- La fidélisation est un vecteur essentiel pour l’entreprise, tant en termes de performance globale qu’en termes de bon climat social. Elle est cruciale pour que l’entreprise conserve ses talents.
- La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences introduite par la loi Borloo (2005) est un outil stratégique permettant d’anticiper et d’adapter les besoins en ressources humaines à la fois quantitativement et qualitativement. La GPEC permet d’adapter les compétences en les ajustant aux modifications de l’environnement économique ou technologique. Il convient également de rappeler qu’aujourd’hui la GPEC a évolué et est devenue la GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) les « compétences » sont ici remplacées par le concept de « parcours professionnels ».
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- L’employabilité est la capacité pour un salarié à maintenir et à développer ses compétences tout au long de sa carrière professionnelle, afin de faire face aux évolutions du marché du travail.
- La structure d’entreprise, est selon Mintzberg, est « la somme totale de moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre les tâches ».
Autres définitions utiles en Management
- Le système d’information est, pour Robert Reix un ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel, personnel, données, procédures… permettant d’acquérir, de traiter, de stocker des informations (sous forme de donnée, textes, images, sons, etc.) dans et entre des organisations ».
- La responsabilité sociale des entreprises (RSE) est définie par la commission européenne comme « l’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ». L’entreprise utilisant cette démarche va donc être amenée à changer ses pratiques et à aller au-delà des simples exigences légales vis-à-vis du développement durable.
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