Voici dans cet article, l’analyse du sujet de Résumé de texte ICN / ISC Paris 2024, faite par un de nos rédacteurs.
Cette épreuve peut parfois être redoutée par certains des étudiants, car elle nécessite beaucoup de rigueur et de précisions, afin de performer au concours.
POUR VOIR LE SUJET DE RÉSUMÉ DE TEXTE ICN/ ISC PARIS DU CONCOURS BCE 2024
POUR VOIR TOUS LES SUJETS ET LES ANALYSES DU CONCOURS BCE 2024
L’analyse du sujet de Résumé de texte ICN / ISC Paris 2024
Méthode
La méthode à appliquer est la même que pour les autres épreuves du même type.
Si vous êtes capable d’une lecture rapide, lisez une première fois le texte sans prendre de notes pour déjà saisir le sujet. Lors de votre deuxième lecture, mettez en couleur les passages qui vous semblent importants ou prenez des notes sur chaque paragraphe.
Assurez-vous de retransmettre du sens et l’idée générale ou la théorie dégagée par le texte. Évitez à tout prix la paraphrase, surtout celle qui reprend les mots exacts du texte ou des structures de texte.
Les erreurs à éviter
Il ne faut surtout pas essayer de tricher sur le décompte des mots. Le jeu n’en vaut pas la chandelle. Au fur et à mesure de votre travail, assurez-vous d’avoir toujours une vague idée du nombre de mots que vous écrivez afin d’être capable d’ajuster ce nombre de mots en cas de besoin à la fin de l’épreuve sans avoir à tout recommencer ou sans être obligé de rendre une copie mal présentée.
Résumé
Ceci n’est pas une proposition de corrigé.
On commence cet extrait par l’explication de la thèse de Rousseau sur la nature humaine, corrompue par la société. L’enjeu souligné par le texte et l’éloignement à la nature terrestre du fait de la civilisation et de la modernité notamment.
S’ensuivent ensuite quatre partie, une pour chaque sens qui explique pourquoi à quoi est du l’éloignement avec la nature de chacun de ces sens.
D’abord, la vue subit la multiplication des écrans. Ces intermédiaires deviennent addictifs et posent la question de savoir si voir en vrai et sur un écran c’est la même chose ?
Ensuite, la multiplication des bruits notamment en ville a un impact sur notre ouïe. A cela s‘ajoutent les phénomènes de surdité. Nous devenons incapable d’écouter les sons de la nature, comme par exemple ceux des oiseaux, du fait à la foi d’une méconnaissance mais aussi d’une incapacité à les entendre.
Le sens suivant est l’odorat. L’auteur explique que notre environnement est désodorisé et que désormais ce n’est plus la peine de sentir. Aujourd’hui, il n’y a plus d’odeur aussi forte, désagréables et diverses qu’autrefois.
Enfin, à l’époque où le travail manuel était une généralité, la main était façonnée par le contact à la nature, aujourd’hui avec la multiplication des outils numériques, nous perdons cette capacité de contact direct avec la nature.
L’auteur propose alors deux grandes pistes de solutions. Cela passe d’abord par une nécessaire prise de conscience de la diversité sensorielle de la forêt. Il faut dépasser des apparences pour prendre conscience de la complexité de la nature environnante.
Tout d’abord, l’approche scientifique est évoquée. C’est une description objective et physique de la réalité. Cependant, elle reste théorique et relative à notre connaissance présente. Enfin, la perspective esthétique permet de se porter, au-delà du sensible, de dépasser les apparences par tout notre être. Le plus important est avant tout de renouer ce contact direct avec la nature.