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Les épreuves de la BCE sont-elles plus simples que celles de l’ENS ?

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Si les redoutables épreuves du concours de l’ENS effraient tous les khâgneux, les écrits des autres banques sont souvent sous-estimés, sûrement par comparaison avec le niveau de difficulté des épreuves des prestigieuses Ecoles Normales Supérieures. Mais la préparation aux écrits de la BCE est-elle négligée à raison ? Le niveau attendu pour intégrer une école de commerce est-il aussi dérisoire que ce que certains khâgneux pourraient le penser ? Découvrez dans cet article les attendus et les exigences des écrits de la BCE.

 

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1) Des épreuves moins éprouvantes

Puisque la fatigue est aussi un paramètre décisif à prendre en compte pour évaluer le niveau de difficulté d’un concours, il semble important de souligner que les épreuves de la BCE sont moins difficiles physiquement : les épreuves sont de durée très réduite par rapport aux écrits de l’ENS. Comptez 3 heures pour la contraction de texte et la LV2, 4 heures pour le français, la philo, l’histoire ou la géo et la LV1. Comme il n’est pas rare de passer deux épreuves dans la journée, les écrits du concours de la BCE se condensent donc sur seulement quelques jours pour les khâgneux, ce qui est finalement très digeste.

 

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2) Des sujets très différents….

Il est en réalité difficile de comparer le niveau de difficulté des épreuves de la BCE par rapport aux épreuves de l’ENS dans la mesure où les types de sujets peuvent être très différents. Cela est particulièrement flagrant pour les épreuves de langue : vous devez écrire deux essais en LV1, type d’exercice qui n’existe pas à l’épreuve de l’ENS. De même, la contraction de texte est un exercice fondamentalement nouveau et original pour des khâgneux habitués à disserter. Dès lors, si le niveau en lui-même n’est pas insurmontable, les étudiants peuvent être facilement déstabilisés par certaines épreuves au format nouveau. Même pour les épreuves à dissertation telles que l’histoire ou encore la philosophie, les sujets sont assez particuliers : il s’agit davantage de sujets de « réflexions », parfois cocasses, souvent inattendus.

 

 

3) …. Ou pas !

Quoique certains types de sujet sont absolument semblables à ceux susceptibles de tomber aux épreuves de l’ENS : en français et en géographie notamment, l’exercice reste exactement le même (même format et même types de sujets), bien que la durée d’épreuve plus courte suppose nécessairement une copie moins exhaustive -mais non moins percutante- à la BCE. Dès lors, la difficulté en elle-même des épreuves de la BCE reste similaire à celles de l’ENS, même si les attendus restent sans doute moins exigeants.

 

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4)Des exigences différentes selon la banque (Elvi ou Iena)

Pour qu’un khâgneux se fasse un premier ordre d’idée du niveau de difficulté des épreuves de la BCE, il est primordial de distinguer les épreuves Iena des épreuves Elvi concernant les écrits de langues. Les épreuves de langue Elvi -que vous aurez à passer si vous avez pour ambition d’intégrer peu ou prou une école du Top 10 du classement Sigem- sont réputées plus exigeantes et plus difficiles que les épreuves de langue Iena -soit les épreuves de langue que vous avez à passer pour intégrer les autres écoles. Il ne s’agit donc pas de dire que les épreuves de la BCE sont faciles ou difficiles, mais de remarquer qu’il y a des exigences différentes selon le rang de l’école que vous aimeriez intégrer.

 

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5) Un niveau attendu qui reste tout à fait accessible

Terminons sur une note légère et rassurante : les khâgneux seront particulièrement rôdés par les écrits de l’ENS. Autrement dit, le niveau d’exigence pour ces redoutables épreuves est si élevé que les épreuves de la BCE ne devraient pas paraître insurmontables, a fortiori pour des littéraires qui prennent plaisir à réfléchir aux sujets proposés. Confiance, sérénité mais aussi préparation restent donc les maîtres-mots de la réussite au concours de la BCE pour les khâgneux.

 

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Marie Mouret