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Les inconvénients d’avoir fait khâgne avant école de commerce

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Si les anciens khâgneux ont désormais toute leur place au sein des grandes Business Schools françaises, il n’en reste pas moins que cet écosystème totalement nouveau peut en effrayer plus d’un. Pour les littéraires les plus réfractaires d’entre vous, rassurez-vous : il ne s’agit pas tant d’obstacles insurmontables que de petites difficultés que vous dépasserez facilement avec du travail et de la motivation. Chiffres, comptabilité, économie, finance, entreprise, autant de termes qui sonnent de manière barbare mais dont vous deviendrez pourtant rapidement familiers. Découvrez dans cet article les difficultés que peuvent rencontrer les khâgneux fraîchement intégrés en école de commerce.

 

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 1) Moins d’aisance avec les chiffres pour les anciens khâgnes A/L

Forts de leurs cinq voire six heures de mathématiques hebdomadaires, les khâgnes B/L ne seront guère impressionnés par les chiffres une fois en école de commerce. En revanche, il en va tout autrement des khâgnes A/L, littéraires pur-sang qui ont laissé derrière eux les mathématiques depuis bien longtemps. S’il est donc faux de prétendre que les littéraires ne rencontreront aucune difficulté une fois en école de commerce, il reste juste de reconnaître que la hantise du chiffre se dépasse relativement facilement avec de la motivation et, certes, un peu de travail. Entre remise à niveau, soutien des autres étudiants et habitude, vous surmonterez sans trop de difficulté votre aversion pour les chiffres. Par ailleurs, il ne s’agit pas tant de calculs complexes à faire que d’esprit logique à avoir pour rester à l’aise avec les différentes disciplines enseignées.

 

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 2) Des matières totalement inconnues

S’il y a un fossé entre le monde de la prépa en général et l’univers des Business Schools, cela peut être encore davantage déstabilisant pour les littéraires qui sont confrontés à des disciplines intégralement renouvelées : par exemple, les littéraires découvrent les notions de comptabilité de gestion et d’économie tandis que certains anciens prépa EC les connaissent déjà. Toutefois, là encore, les anciens khâgneux vont vite se familiariser avec ces nouvelles notions qui sont reprises et expliquées en détail pour tous les étudiants. Ainsi, pas d’inquiétude à avoir : les professeurs sont très bienveillants, disponibles, et conscients des écarts de niveau. Par ailleurs, il convient de souligner que tous les étudiants en école de commerce sont confrontés à la nouveauté : droit, finance, marketing, autant de sujets qui n’ont jamais été abordées pour aucun étudiant de prépa.

 

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 3) Peu ou pas de connaissances du monde de l’entreprise

Au-delà des simples enseignements académiques, peut-être s’agit-il de la difficulté majeure des anciens khâgneux fraîchement intégrés en école de commerce : le manque de connaissances du monde de l’entreprise. S’il est évident que l’actualité Business n’est pas une priorité en khâgne, il reste néanmoins nécessaire d’étendre votre culture sur le sujet une fois en grande école, notamment pour repérer les secteurs susceptibles de vous intéresser mais aussi pour montrer aux recruteurs votre implication ainsi que votre curiosité dans le domaine. Finalement, ce qui semble être un handicap de prime à bord devient votre atout : la complémentarité de vos connaissances et votre formation pluridisciplinaire.

Pour vous aider à vous familiariser avec ce nouvel écosystème, Planète grandes écoles recense l’actualité Business mais aussi des informations sur les différents secteurs du monde de l’entreprise dans des articles synthétiques et écrits par des étudiants.

 

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 4) Beaucoup de connaissances conceptuelles, peu de compétences pratiques

Il s’agit somme toute d’une difficulté inhérente à la transition de classe préparatoire à grande école : alors que les khâgnes ont appris à disserter, philosopher et conceptualiser, il s’agit désormais de faire un pas dans le monde réel en agissant, en entreprenant, en prenant des décisions. Si cette transition de la réflexion à la pratique n’est ni évidente ni intuitive, vous serez néanmoins accompagnés par des professeurs passionnés et des services spécialisés.

 

 

Vous l’aurez compris : les difficultés auxquelles se confrontent les anciens khâgneux en école de commerce sont finalement symptomatiques de leur force : une fois diplômés, ils seront forts d’une formation pluridisciplinaire et d’une complémentarité des savoirs, alliant réflexion et pratique, théorie et terrain.

 

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Marie Mouret