Khâgne : on est en retard sur le programme, que faire ?

Une situation angoissante et pourtant moins rare qu’on ne le pense : être en retard sur le programme de l’ENS. En effet, boucler un programme aussi dense que celui d’histoire, de géographie ou parfois même de français représente un véritable défi pour les professeurs qui ont le souci du détail et de l’exhaustivité. Alors que les concours commencent dans quelques semaines, comment faire face à la situation ? Découvrez dans cet article que faire lorsque l’on est en retard sur le programme de khâgne à quelques semaines du concours.

 

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 Une situation courante

Il s’agit avant tout de se rassurer en restant conscient que presque tous les étudiants sont confrontés à la même difficulté : des programmes extrêmement lourds, des chapitres à rallonge, des professeurs un peu en retard, etc. Autrement dit, vous n’êtes pas plus pénalisés que d’autres étudiants. Toutefois, il est évident que cette situation reste particulièrement inconfortable, a fortiori pour l’étudiant organisé et angoissé. Il existe ainsi quelques méthodes pour rapidement compenser ce retard et éviter qu’il ne s’accumule à l’approche des concours.

 

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Travailler en autonomie….

Si vous craignez de ne pas avoir le temps d’aller au bout du programme avant le début du concours, mieux vaut compter sur vous-même et entamer un travail en autonomie : à partir de lectures personnelles, de vidéos, de podcasts, vous pouvez réaliser vous-même de petites fiches sur la fin du cours : par exemple, en histoire, vous pouvez commencer à vous renseigner sur la dernière décennie du programme, de sorte à n’avoir plus qu’à relire vos quelques fiches avant le concours et à ne pas être pris de cours si votre professeur ne termine pas son cours. De même, en français, vous pouvez chercher en autonomie des analyses de critiques sur la dernière œuvre, pour ainsi prendre le temps de la maîtriser autant que les autres. Non seulement vous aurez ainsi un cours complet, mais il sera en plus personnalisé -donc différenciant. Néanmoins, il s’agit de mener ce travail en autonomie de manière sérieuse : vous pouvez le faire relire par votre professeur par exemple.

 

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Mais aussi se répartir le travail

Si le retard accumulé est tel que vous jugez la quantité de travail restant trop importante, il peut être tout à fait stratégique de constituer un petit groupe de travail sérieux, de sorte à vous répartir les lectures et les fiches à faire. De cette manière, vous pouvez rattraper le retard plus rapidement, et en travaillant moins -à condition bien-sûr que le groupe soit sérieux. Dans ce cas, le mieux reste de faire des fiches dactylographiées (sur traitement de texte) : il n’y aura ainsi pas de souci de lisibilité, et chacun pourra refaire la mise en page qui lui convient.

 

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Contacter des amis dans une autre prépa

Si vous avez des amis dans la même filière que vous mais qui font leur prépa ailleurs, rien ne vous empêche de les contacter pour connaître l’état d’avancement de leur cours, et ainsi peut-être obtenir quelques chapitres qui vous manqueraient -soit pour simplement anticiper la suite de votre cours, soit pour les adopter définitivement. Néanmoins, cette technique demande de la prudence : non seulement tous les cours ne se valent pas d’une classe prépa à une autre, mais en plus il est évident que votre professeur a adopté une ligne directrice, une cohérence dans son cours : il s’agit donc de ne pas adopter au hasard n’importe quel chapitre sorti de nulle part de sorte à conserver la cohérence du cours que vous suivez depuis le début de l’année. Par exemple, en histoire, même s’il est évident que les dates ne changent pas d’un cours à l’autre, il demeure que votre professeur interprète les événements sous un angle particulier, et veille à la cohérence des explications tout au long du cours.

 

Demander conseil à son professeur

Néanmoins, avant de vous engager dans tout autre travail que celui fourni par votre professeur, mieux vaut demander conseil à ce dernier : pour lui faire part de vos inquiétudes d’une part, et pour d’autre part avoir son avis avisé concernant les éléments à travailler en priorité, les sources à consulter, etc.

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